13. Perdu dans le désert, voyage dans le temps
- Le voyageur de l'extrême !
- 7 mars
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Dernière mise à jour : 3 sept.
On dirait que l'histoire humaine de cette oasis méconnu situé entre les oasis Dakhla et Kargha s'est arrêté il y a bien longtemps. Et curieusement quand on y pénètre profondément on y découvre des vestiges hors de l'ordinaire.
Bashindi
Il s'agit d'un ancien cimetière où se trouverait la tombe d'un cheikh médiéval appelé Pacha Hindi. Le site se trouve sur la route reliant Dakhla à Kharga. La tombe la mieux conservée est une structure carrée en grès ayant appartenu à un Romain nommé Kitines et datant probablement du Ier-IIe siècle.
Elle comprend six pièces et est décorée de reliefs funéraires et d'inscriptions égyptiennes traditionnelles le long des montants de la porte, dans le sanctuaire et à l'entrée du tombeau. Bien que la majeure partie de l'ancien village ait disparu, il subsiste quelques tombes gréco-romaines dans la partie nord du village.
Qila El Dabba
Qila al Dabba est un vaste lieu funéraire utilisé pendant une longue période et qui était probablement la nécropole de la ville. Des preuves suggèrent que sa construction remonte à la VIe dynastie de l'Ancien Empire.
La nécropole abrite pas moins de cinq grands mastabas ; ces derniers s'élèvent du sol en couches, à l'instar de la pyramide à degrés de Saqqarah. Trois d'entre eux ont été identifiés comme la dernière demeure des gouverneurs de l'oasis de l'Ancien Empire.
La nécropole était construite en gradins, en briques crues et revêtue de dalles de calcaire. Lors de leurs découvertes, les tombes étaient à divers stades de ruine, mais suivaient globalement le plan d'une grande enceinte en briques entourant une cour où se trouvait le mastaba. Les tombes présentaient des façades en niches, comme celles de l'Ancien Empire, et une stèle funéraire à l'entrée identifiait l'occupant. La stèle et les jambages de la tombe du gouverneur Ima-Pepi sont exposés au Musée du patrimoine de Kharga.
La suite des explorations désertiques se transporte vers les régions arides du Sinaï. La route est coupé en deux par les vents qui déplace les dunes. La remise en état des routes s'apparente à du déneigement pour ceux qui vivent dans les pays nordiques.
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