Nomades et Bedouins
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les Maîtres du désert












Dormir sous les étoiles
L'humanité a vécu à l'état nomade durant tout le Paléolithique. Au Mésolithique elle est devenue peu à peu semi-nomade, pour commencer à se sédentariser durant le Néolithique.
Le nomadisme est souvent associé à une organisation sociale de type tribal ou à ce que les anthropologues appellent une « société segmentaire », c'est-à-dire une société structurée en lignages, clans, tribus et éventuellement confédérations tribales. De nos jours, seul ce type de sociétés pratique une économie nomade ou semi-nomade. Les peuples du désert que sont les Arabes, Bédouins, les Berbères et d'autres nomades vivant dans le Sahara, Désert d'Arabie, Désert de Syrie, ceux des steppes d'Asie centrale ou encore les Amérindiens dans tout le continent américain pratiquent encore ce mode de vie. Néanmoins, les États que ces nomades traversent tentent le plus souvent de les sédentariser. Certains groupes des peuples Roms (tziganes), pratiquent également ce mode de vie, et d'autres groupes humains l'ont pratiqué dans un passé relativement récent et le pratiquent encore. Pour cela, les tziganes utilisaient en général des roulottes, et plus récemment des caravanes. L'apparition d'une résidence principale peut être le fait d'une sédentarisation forcée, comme ce fut le cas lors du mouvement de collectivisation des terres dans les républiques ex-soviétiques[réf. nécessaire] d'Asie centrale. Le semi-nomadisme est ainsi le mode de vie de nombreux éleveurs kazakhs et surtout kirghizes. Les Changpas, vivant dans la région autonome du Tibet, en Chine et au Ladakh, en Inde, sont également une communauté semi-nomade.

Les Bédouins désignent des nomades arabes vivant de l'élevage des caprins, des ovins et des camélidés, principalement dans les déserts du Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Cette population arabe d'environ 25 millions de personnes est reconnaissable par ses dialectes, sa culture et sa structure sociale spécifiques.
De nos jours, seuls environ 5 % des Bédouins du Moyen-Orient sont encore nomades, tandis que quelques Bédouins du désert du Sinaï sont encore semi-nomades.
Ils parlent le badawi (arabe bédouin). Actuellement, les Bédouins vivent surtout au Moyen-Orient dans le Néguev et dans le Sinaï, à Wadi Rum et dans le Haïl, entre les Émirats arabes unis et Oman. Ils sont également présents en Afrique du Nord.

SAUDI ARABIA
JORDAN
ISRAEL
ARABIA PENINSULA
Sahara desert











IRAK

IRAN









Expéditions
Un désert est une zone de terre où les précipitations sont rares et peu abondantes, et où, par conséquent, les conditions de vie sont hostiles pour les plantes et pour les animaux. Les déserts font partie des environnements extrêmes. Le manque de végétation expose la surface, non protégée, au processus de dénudation. C'est le cas également des semi-déserts pour lesquelles les précipitations sont plus élevées mais insuffisantes au maintien d'un véritable couvert végétal. Les zones semi-arides et arides couvrent environ un tiers de la surface de la Terre. Cela inclut une grande partie des régions polaires où de faibles précipitations surviennent, souvent appelées « déserts froids ».
Brûlant, absolument sec, couvert de sable à perte de vue, dépourvu de végétation, inhospitalier et hostile à la moindre forme de vie, exposé en permanence à un soleil de plomb et accablant, d'une luminosité aveuglante et éblouissante, et balayé par des vents desséchants et violents, voilà comment on se représente le désert bien que cette idée que l'on se fait du désert est incomplète et partiellement erronée.
La meilleure illustration de cette représentation est le Sahara, le plus grand désert chaud du monde recouvrant presque tout le nord de l'Afrique ainsi que les autres déserts de l'Afrique et de la péninsule Arabique principalement.
Le seul point commun à tous les déserts de la planète est leur extrême sécheresse, plus précisément leur aridité traduite par la faiblesse et la rareté des précipitations.

SAUDI ARABIA
JORDAN
ISRAEL
ARABIA PENINSULA
sahel
Negev
Dans le Sahara, l’hospitalité englobe deux choses : la réception, y compris nourriture, logement, et la protection. Ces 2 règles d’airain ne sont pas négociables, quelque soit les circonstances…….Comment bénéficier de l’hospitalité? simplement en rentrant dans une tente. Ce concept à un joli nom en arabe: la dorah. Cet accueil comprend aussi la protection: le bédouin qui offre l’accueil est garant de la sécurité de son hôte…y compris lorsqu’il a quitté le campement. C’est en grande partie pourquoi aujourd’hui, les bédouins demandent en premier à un étranger: « d’où viens-tu? ». Historiquement, il s’agit d’abord de savoir qui est l’actuel protecteur de l’inconnu arrivant dans le campement. Voyageant en famille nous avons bénéficié d'une nourriture tout à fait exceptionnelle. Il nous a été offert du chameau rôti et de surcroît de la bosse de chameau !
Le Sinaï, cette région précieuse de l’Égypte, abrite un riche héritage de traditions ancrées dans la vie quotidienne des Bédouins. Ces coutumes, véritables piliers de la culture locale, reflètent un profond attachement aux valeurs humaines et à l’identité de cette région singulière. Les habitants du Sinaï sont réputés pour leur hospitalité légendaire, une tradition qui se perpétue à travers les siècles. Cette générosité se manifeste notamment lors des cérémonies traditionnelles telles que les mariages, les fêtes et les rassemblements, où les Bédouins rivalisent d’égards envers leurs invités, en particulier les étrangers de passage dans la région.
Le Néguev constitue 60 % de la surface de l'État d'Israël mais n'abrite que 8 % de sa population, dont une forte communauté de Bédouins (25 % de la population régionale). La situation est parfois conflictuelle entre les autorités israéliennes et la population bédouine, et des incidents se déroulent de manière récurrente. Il est possible d'y effectuer des expéditions journalières mais la présence militaire dû au complexe nucléaire de l'armée place cette région comme hostile aux aventuriers.
En Moab ! Autrement dit, la zone d’évolution des bédouins nomades, installés grosso modo entre le sud d’Amman (Madaba) et le Nord du Wadi Rum (Ma’an), à l’est de la Mer Morte, dans ce qui constitue le cœur de la Jordanie actuelle. Ils étaient coincés entre les Ammonites (d’où le nom d’Amman:-) ), et les édomites (pas de mauvais jeu de mot, Edom correspond au royaume de Petra, mais avant les Nabatéens). Entrer en rapport avec les Arabes paraît, au premier aspect, une entreprise fort aisée. Manger une fois en passant le mouton rôti, ce ne sera découvrir qu’un bien petit coin de cette existence bizarre. Pour recueillir des renseignements, il faudra se résigner à passer de longues heures, presque en silence, accroupi sur un tapis, sous la maison de poil qui abrite à peine des rayons du soleil. Il faudra répondre aux questions des curieux et des indiscrets; il faudra écarter les soupçons éveillés par le seul fait de n’être pas de sang arabe.
Et chaque soir au bord du feu tous était en contemplation en regardant vers le ciel les étoiles sans aucune polution lumineuse. C'est ce qui s'apelle ''dormir sous les étoiles''.