07. Oasis Farafra, à partir d'un grain de sable
- Le voyageur de l'extrême !
- 13 mars
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Dernière mise à jour : 3 sept.
L'oasis d'Al-Farafra est la plus petite et la moins peuplée des cinq grandes oasis du désert de l'ouest en Égypte. Elle se situe dans le désert de Libye à 300 km au nord de l'oasis d'Al-Dakhla et à 185 km au sud-ouest de l'oasis d'Al-Bahariya.

Contrairement aux autres oasis, Farafra n'est pas située au centre d'une dépression mais se déploie hors du plateau saharien, sur une plaine isolée, entourée de sable. La ville principale de l'oasis se nomme Qasr al-Farafra.

En fait l'intérêt tourne autour de la maison de monsieur Badr et les sources d'eau chaude sinon l'oasis n'a d'intérêt que le ravitaillement.

Les seuls témoignages que nous puissions conserver de l'oasis de Farafra sont des textes anciens; une inscription dans le temple d'Edfou où l'on apprend que l'oasis est le « Pays de la Vache », ce qui laisse imaginer que la région était riche en espaces lacustres, en pâturages et en prairies où paissaient les troupeaux, à moins que l'oasis n'ait été placée sous la protection de la vache Hathor.

La ville principale de l'oasis se nomme Qasr al-Farafra, peu peuplée. Son nom évoque un vieux fort romain qui servait à préserver la population des razzias bédouines. Il ne reste plus grand chose de ce fort en briques crues, encore en place il y a une cinquantaine d'années, bâtisse légèrement surélevée qui dominait les petites maisons de terre crue du bourg. Farafra vit aujourd'hui de ses dattes, de ses oliviers, de ses abricotiers et d'un peu de vigne survivante de l'Antiquité.

Le petit musée Badr, du nom de l'artiste qui sculpte la vie quotidienne d'une façon naïve et dont les œuvres sont exposées dans une villa typique. Ce petit bâtiment renferme son lot d'œuvre d'art. Et bien que surprenant, rien n'est à vendre. L'homme est catégorique...NON !

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