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11. Silvia, marché des Guambianos

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 3 mars
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 sept.



Silvia, marché des Guambianos – L’âme vivante des Andes

Aujourd'hui, j'ai eu la chance de découvrir Silvia, un petit village niché dans les montagnes du département du Cauca, en Colombie, mais qui est beaucoup plus que cela. C’est un lieu où le temps semble suspendu, un village qui conserve fièrement ses traditions ancestrales, notamment à travers son marché coloré et vivant : le marché des Guambianos.

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Les Guambianos, également appelés Nasas, sont une communauté indigène qui vit dans cette région, et leur culture est profondément ancrée dans l’histoire de la Cordillère des Andes. Leurs traditions se transmettent de génération en génération, et l’une des plus belles façons de les découvrir est sans aucun doute de plonger dans l’atmosphère vibrante et authentique du marché de Silvia.

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En arrivant à Silvia, on est immédiatement frappé par la beauté des montagnes environnantes, couvertes de végétation dense et de forêts tropicales, formant un panorama époustouflant. Le village lui-même est pittoresque, avec ses maisons en adobe, ses rues pavées et ses petites échoppes. Mais c’est le marché qui attire vraiment l’attention, surtout le samedi, jour où il atteint son apogée.

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Le marché des Guambianos est un véritable carrefour de couleurs et de sons. Dès que l’on met le pied sur la place centrale de Silvia, on est envahi par une explosion de couleurs vives. Les tissus traditionnels, en particulier les ponchos, jupes et chapeaux des Guambianos, sont d’un bleu éclatant, d’un vert profond, et d’un jaune solaire. Ces vêtements, fabriqués à la main, sont non seulement un symbole de la culture indigène, mais aussi un moyen de résister à l’homogénéisation des modes modernes. Leurs vêtements sont leur fierté, leur identité et leur armure face aux influences extérieures.

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Les femmes Guambianas portent généralement des jupons longs et des châles qu’elles enroulent autour de leurs épaules, et les hommes arborent des ponchos et des chapeaux traditionnels en feutre de laine, très caractéristiques. Ce sont des vestiges vivants de leur culture et de leur histoire, et chacun semble les porter avec une dévotion tranquille.

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Au marché, on trouve une vibrante diversité de produits. Le stand des fleurs est un des premiers à capter l’attention : des bouquets de fleurs tropicales aux couleurs éclatantes, des orchidées, des gerberas et des chrysanthemums sont vendus à prix abordables. Un peu plus loin, on découvre des fruits exotiques comme les mangues, les ananas, les papayes, et des légumes frais comme des pommes de terre, des haricots et des tomates locales. Ces produits viennent de la terre fertile qui entoure le village, et les producteurs locaux sont fiers de partager leurs récoltes avec les visiteurs.

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Mais au-delà de l’aspect mercantile, ce marché est un véritable rituel social, une célébration de la culture Guambiana. Il n’est pas rare de voir des groupes de personnes âgées discutant de tout et de rien autour d’une tasse de café préparé à la main, ou des enfants courant entre les étals, le visage plein de rires et de joie. Les Guambianos ne se contentent pas d’échanger des marchandises ; c’est aussi un moment pour eux de renforcer les liens communautaires et de transmettre leurs savoirs.

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L’aspect spirituel du marché m’a également profondément marqué. Dans un coin du marché, un petit groupe de chamanes Guambianos vendait des plantes médicinales, des encens, et des potion aux propriétés curatives. Ces produits sont issus de la médecine traditionnelle Guambiana, qui repose sur une connaissance approfondie des plantes locales et des propriétés thérapeutiques des végétaux. L’un des chamanes, vêtu de son poncho bleu, m’a expliqué en quelques mots que, pour eux, la santé est intrinsèquement liée à l’équilibre spirituel et à la connexion avec la nature.

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Le marché de Silvia est bien plus qu'un simple lieu de commerce ; c’est un temple de la culture, un véritable centre spirituel où les traditions sont non seulement préservées, mais aussi vécues au quotidien. C’est un endroit où le passé et le présent s’entrelacent dans un dialogue constant entre les générations.

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