04. Sur les rives du Burundi et du Congo
- Le voyageur de l'extrême !

- 12 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 sept.
Lors de notre séjour dans les brûmes du Congo nous avons fait de petites excursions sur l'immense lac Tanganyiaka histoire de faire du voisinage avec les communautés voisines. Nous sommes partis toute une journée vers les rives du nord. Comme les villages sont très petits et bien souvent qu'une poignée de pêcheurs vivants sur les rives du lac avec leurs familles, les formalitées administratives frontalières sont pratiquement inexistantes. Il n'y a aucun contrôle possible à part les grosses villes portaires ou il y a autorités. De même pour les rives congolaises ou il faut faire attention aux juntes militaires qui contrôle les montagnes et les villes de l'est.

Notre virée sur les rives du Burundi bordant le nord-est du lac Tanganyiaka se limiterons à ses villages rudimentaires de pêcheurs longeant les montagnes. avec quelques petites arrêts locaux.

Pour la virée dans les forêts du Congo nous prendrons la chance de pénétrer un peu plus profondément en s'assurant bien sûr de ne pas être coincé par une patrouille ou autre entité para-militaire sans les papiers en ordre. Les installations et services publiques sont à toute fin inexistants dans cette partie du globe. Sans organismes internationaux ces villageois seraient encore à l'âge de pierre.


Il est difficilement concevable de voir des inégalités aussi flagrantes comme l'accès à de l'eau potable par un puit pour une région entière alors que nous avons au moins 2 robinets d'eau courante par habitation à part bien sûr les bains et douches et les installations sanitaires qui fonctionnent également à l'eau courantes. Petite parathèse qui nous ramène relativement rapidement les 2 pieds sur terre.

Malgré tout, Pratiquement tout les gens que nous avons croisés ou cotoyés avaient un large sourire aux lèvres comme pour signifier leurs joies de notre visite sur leurs terres qui pour eux est tout ce qu'il possède mais heureux ainsi. Ils ont une chose excessivement préciseuse que nous n'avons pas en occident...la liberté ! Le libre arbitre qui leur permet de faire ce qu'ils veulent, quand ils le veulent et ou ils le veulent. Pas d'encadrement social, pas de règlement, pas de loi. Certains diront ''mais ils n'ont matériellement rien''. En ont-ils vraiment besoins ? Ça c'est la bonne question à se poser. À voir leurs binettes nous ne ressentons pas d'émotions malheureuses ou tristes du moins.

























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