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25. Ibarra, derniers regards sur l'Avenue des Volcans

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 26 févr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 sept.

Ibarra ( prononciation espagnole : [iˈβara] ; nom complet San Miguel de Ibarra ; Quechua : Impapura) est une ville du nord de l'Équateur et la capitale de la province d'Imbabura . Il se trouve au pied du volcan Imbabura et sur la rive gauche de la rivière Tahuando . Il est situé à environ 70 kilomètres au nord-est de la capitale équatorienne, Quito.


Aujourd'hui, Ibarra est une ville commerçante de taille moyenne, de plus en plus populaire auprès des touristes, tout en conservant une atmosphère équatorienne très authentique. Sa composition ethnique est unique en Équateur, avec un mélange de métis, d'amérindiens (principalement des Otavalo ) et d'afro-équatoriens. Ibarra est connue pour son climat doux, ses maisons coloniales blanchies à la chaux (qui lui valent le surnom de « ville blanche ») et ses rues pavées. Les autres attractions de la ville sont les nombreux restaurants spécialisés dans la cuisine locale , ainsi que les clubs, les discothèques et un club de parapente pour les casses-cous.



Ibarra : derniers regards sur l’Avenue des Volcans


Dans la lumière douce de l’altiplano, Ibarra offre un moment de calme, de recul.

Après les hauteurs vertigineuses, les vallées profondes, les neiges éternelles et les terres de feu, c’est ici que l’Avenue des Volcans semble prendre une pause, s’ouvrir vers le nord, vers l’inconnu.


Surnommée la "ville blanche" en raison de ses bâtisses coloniales blanchies à la chaux, Ibarra se tient à la lisière de deux mondes :

👉 à l’est, les derniers contreforts andins ;

👉 à l’ouest, les terres plus sèches de l’Imbabura ;

👉 au sud, les silhouettes encore visibles des géants andins.


🏞️ Une vallée entre montagnes et volcans


Ibarra est entourée de sommets qui semblent veiller en silence :


Le volcan Imbabura (4 630 m), endormi mais omniprésent, que les peuples Kichwas vénèrent comme un "taita" (père) protecteur.


Le Cotacachi (4 944 m), plus sauvage, souvent masqué par les nuages.


Et plus loin vers le sud, par temps clair, les ombres du Cayambe, du Cotopaxi ou même du Chimborazo, derniers témoins d’une traversée verticale.


Ces montagnes sont plus qu’un décor : elles forment la colonne vertébrale spirituelle de l’Équateur andin.


🚞 Le train des souvenirs


Autrefois, le train reliant Quito à Ibarra serpentait entre les volcans, les gorges et les villages indigènes.

Il n’est plus en service aujourd’hui, mais certains segments (comme Ibarra – Salinas) peuvent parfois être visités pour revivre ce passé ferroviaire, témoin du lien entre les Andes et la côte.


Le voyage en train, jadis, était un adieu lent aux volcans, un dernier regard sur les neiges du Cotopaxi, un passage vers la chaleur du nord.


🏙️ Une ville paisible, loin des foules


Ibarra, ce n’est pas le tumulte de Quito, ni l’agitation touristique d’Otavalo.

C’est une ville de flânerie, de places ombragées, de cafés discrets, de marchés colorés, et de glaces à la fruta — notamment la célèbre helado de paila, glace artisanale battue à la main dans des cuves en cuivre.


C’est un lieu pour poser son sac, relire ses carnets, trier ses photos, regarder en arrière.


✍️ Impression personnelle


Depuis les hauteurs d’Ibarra, j’ai regardé une dernière fois vers le sud.

Là-bas, dans la brume, les volcans que j’ai croisés semblaient me suivre du regard.

Le Cotopaxi, la tête dans les nuages. Le Chimborazo, distant mais imposant. Le Tungurahua, dont la gorge de feu murmure encore.


C’était comme quitter une cordillère vivante, où chaque montagne m’avait parlé — en vent, en pierre, en silence.

Et Ibarra m’a offert une transition douce, une dernière halte avant le changement de cap.


📌 Infos pratiques


📍 Altitude : 2 225 m


🚍 Accès : à 2 h de Quito en bus ou voiture (autoroute panaméricaine).


🛏️ Hébergement : hôtels de charme, hostales tranquilles, vues sur l’Imbabura.


🥣 À goûter absolument : la helado de paila (sorbet local), les empanadas de viento, les bizcochos avec dulce de leche.


📷 À voir :


Le Mirador de Arcangel, pour une vue panoramique,


Le centre historique,


Le marché de la Plaza La Merced,


Et les rives du lac Yahuarcocha ("lac de sang") — dont la légende parle d’une ancienne bataille sanglante inca-carane.


🎒 En résumé : Ibarra, une fin en douceur

Aspect Ce que tu y trouveras

🌋 Paysages Derniers volcans de la cordillère

🧭 Atmosphère Repos, clarté, respiration

🧊 Saveur locale Glaces artisanales traditionnelles

📖 Émotion du lieu Un au revoir silencieux à la Sierra





24... en arrière ou la FIN

 
 
 

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