02. Loja, portail sud de l'Équateur
- Le voyageur de l'extrême !

- 21 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 oct.
Loja, le portail sud, entre brume, musiques et montagnes
Loja est une ville d'Équateur. Elle est située dans le sud du pays, à 430 km au sud de Quito. Elle a été fondée en 1548 par Alonso de Mercadillo. Elle est connue pour avoir reçu la visite de Simón Bolívar durant sa campagne pour unifier la Grande Colombie. Elle s'est distinguée en étant la première cité équatorienne à recevoir l'alimentation électrique grâce à un barrage hydroélectrique construit en 1896.
Elle est située dans la vallée de Cuxibamba au sud du pays, partageant des frontières avec les provinces de Zamora-Chinchipe et d'autres cantons de la province de Loja. Loja possède une riche tradition artistique et est pour cette raison connue comme la capitale musicale et culturelle de l'Équateur. La ville abrite deux grandes universités. La ville regorge d'œuvres d'art publiques, notamment d'imposantes fresques en azulejos, des fresques et des statues. Les fresques de Bolívar et de Sucre, qui accueillent les visiteurs dès leur arrivée aux portes de la ville, sont particulièrement remarquables.
Ville de musique et d’histoire oubliée
On l’appelle parfois la capitale musicale de l’Équateur. Et ce n’est pas une simple étiquette touristique. Dans les ruelles pavées de Loja, les guitares résonnent encore sur les bancs publics, dans les parcs, sous les balcons. Pas pour les touristes, il n’y en a presque pas, mais pour eux-mêmes.
La ville a cette mélancolie élégante des lieux qui se savent un peu oubliés, en marge des circuits rapides. Un sentiment diffus que l’on est ici chez ceux qui ont choisi de rester, ou qui ne sont jamais vraiment partis.
Le regard des montagnes
À Loja, tout semble dominé par le silence des montagnes. Chaque ruelle monte ou descend, chaque regard porte sur une colline, une crête, un sommet perdu dans la brume. La lumière change vite. Le matin est doré, presque chaleureux. L’après-midi, une pluie fine peut transformer la ville en un théâtre silencieux de parapluies.
Le soir, les rues s’endorment vite. Pas d’éclat, pas de spectacle. Juste les réverbères qui diffusent une lumière jaune et douce sur les façades blanches. Le temps paraît suspendu.
Au-delà de Loja
Loja est aussi un point de passage vers l’ailleurs : Vilcabamba, la vallée des centenaires, se trouve à quelques heures au sud, avec ses mystiques, ses étrangers installés là pour "vivre longtemps" ou fuir quelque chose.
Mais Loja, elle, ne prétend pas vous guérir. Elle ne vend rien. Elle se montre, simplement, dans sa vérité montagnarde, musicale, presque monacale.





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