20. Parc Condor, oiseaux de proies en réadaptation
- Le voyageur de l'extrême !

- 3 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 sept.
Situé dans un endroit majestueusement privilégié. Le parc Condor est situé dans un endroit stratégique de la ville d'Otavalo, offrant de belles vues panoramiques sur les quatre points cardinaux. Au nord-est, vous pourrez admirer le volcan Imbabura ; Au nord-ouest se trouvent le volcan Cotacachi et même le cratère Cuicocha et la ville de Cotacachi. Dans ses environs se trouvent le marché indigène d'Otavalo, la cascade de Peguche, l'arbre sacré de Lechero, le lac San Pablo ou Imbakucha, et vous pourrez visiter les lagunes de Mojanda, entre autres attractions.
Aucun des oiseaux du parc n’a été prélevé directement dans la nature ! Ils sont tous issue de sauvetage. De nombreuses espèces que nous hébergeons dans le parc sont sauvées de la captivité illégale ou d’environnements inadaptés. Il y a parfois des cas d'abus et, à leur arrivée au Parc Cóndor, ils trouvent un refuge où ils peuvent rester calmes ou se rétablir et être libérés.
Parc Condor : oiseaux de proie en réadaptation
À quelques kilomètres de la lagune de San Pablo, perché sur les hauteurs d’Otavalo, le Parc Condor domine les vallées comme un nid d’aigle.
Ici, les maîtres du ciel — condors, aigles, buses, hiboux — retrouvent peu à peu leur dignité.
Blessés, saisis au marché noir ou victimes d’empoisonnement, ces oiseaux sont accueillis, soignés, rééduqués, et pour certains, relâchés dans leur habitat naturel.
🏔️ Un refuge entre ciel et montagne
Le Parc Condor n’est pas un zoo. C’est un centre de conservation, créé par un passionné néerlandais, Janke Eerkens, en 2007.
Il surplombe la vallée à plus de 2 800 m d’altitude, avec une vue saisissante sur les volcans Imbabura et Cotacachi.
C’est un lieu de soin, d’apprentissage… et d’émotion.
🦉 Les pensionnaires à plumes
Parmi les résidents du parc, on peut approcher de près :
Le condor des Andes (Vultur gryphus), géant sacré, presque disparu à l’état sauvage, avec son envergure de 3 mètres.
Des caracaras, rapaces curieux aux allures de punk.
Des aigles harpies, puissants et rares, originaires d’Amazonie.
Plusieurs espèces de hiboux andins, faucons, et vautours.
Chaque oiseau porte l’histoire d’une blessure — aile cassée, œil perdu, griffes brûlées. Mais chacun aussi, à sa façon, incarne une deuxième chance.
🎯 Spectacle de vol libre
Deux fois par jour (souvent vers 11h et 15h, selon météo), le parc organise un spectacle éducatif où certains oiseaux volent en liberté.
Pas de numéros forcés : juste la démonstration de leur intelligence, de leurs aptitudes de chasse, de leur lien avec le soigneur.
Voir un buse variable fondre en piqué, un hibou voler sans bruit au-dessus de ta tête, ou un caracara venir se poser sur un gant… c’est sentir le vent des cimes dans ta nuque.
Mais le moment le plus fort reste sans doute quand un condor prend son envol — lourd, lent, mais majestueux. Comme un souffle d’ancêtres qui plane dans le ciel andin.
🛡️ Une mission de conservation
Le Parc Condor lutte contre :
Le trafic illégal d’animaux sauvages,
La destruction des habitats naturels,
La disparition du condor, aujourd’hui en danger critique en Équateur.
En visitant ce lieu, tu soutiens directement les soins, la nourriture, les relâchers, et l’éducation environnementale des jeunes locaux.
✍️ Impression personnelle
Dans le silence du matin, j’ai croisé le regard d’un vieux condor.
Un œil noir, profond, usé.
Il n’a pas bougé. Moi non plus.
Et pourtant, j’ai eu la sensation qu’il me transperçait — comme s’il m’accusait et me pardonnait à la fois.
Quelques instants plus tard, il s’est envolé.
Lentement.
Mais haut.
Et ce jour-là, j’ai compris que la liberté est plus qu’un ciel ouvert : c’est une mémoire, une promesse, une dette.
📌 Infos pratiques
📍 Localisation : à 10 minutes d’Otavalo, province d’Imbabura.
🚗 Accès en taxi ou voiture (route en montée, très panoramique).
🎟️ Entrée : ~5 USD (réduction enfants/étudiants).
🕐 Ouvert du mercredi au dimanche, 9h30–17h.
🦜 Prévoir : coupe-vent (ça souffle), jumelles, appareil photo, et… du silence.





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