18. Quito la capitale, en téléphérique elle est gransiose
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- 5 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 sept.
Quito, officiellement San Francisco de Quito, est la capitale et la deuxième plus grande ville de l'Équateur, avec une population estimée à 2,8 millions d'habitants dans sa zone métropolitaine. C'est également la capitale de la province de Pichincha. Quito est dans une vallée sur les pentes orientales du Pichincha, un stratovolcan actif dans les Andes. Avec ses 2 850 m d'altitude, Quito est soit la plus haute, soit la deuxième capitale nationale la plus haute du monde. Cette situation s'explique par le fait que la Bolivie possède plusieurs capitales ; si La Paz est considérée comme la capitale nationale bolivienne, elle arrive en tête du classement des capitales les plus hautes, mais si Sucre est désignée comme capitale, elle est alors la deuxième plus haute, derrière Quito.
Quito, la capitale : en téléphérique, elle est grandiose
À plus de 2 800 mètres d’altitude, Quito est l’une des capitales les plus hautes du monde.
Mais ce n’est qu’en prenant de la hauteur que l’on saisit vraiment sa majesté étagée, ses coupoles d’églises, ses vallées profondes, et ses volcans qui veillent.
Du haut du téléphérique du Pichincha, la ville devient un tableau. Immense. Sinueuse. Étincelante sous le ciel andin.
🚡 TéléfériQo : un vol vers les cieux
Au départ du quartier de La Gasca, à l’ouest du centre-ville, une cabine vitrée s’élève lentement à flanc de montagne. En moins de 20 minutes, tu passes de 2 950 m à plus de 4 050 m d’altitude, jusqu’à la plateforme appelée Cruz Loma, sur les pentes du volcan Rucu Pichincha.
Au fur et à mesure :
Les maisons deviennent des pixels,
Les églises baroques scintillent comme des bijoux,
Et l’Altiplano s’étale sous tes yeux, comme un monde à part entière.
🏞️ Panorama à 360°
Depuis le mirador, par temps clair, tu peux voir :
La vieille ville de Quito, classée à l’UNESCO, blottie dans une vallée étroite,
Les collines verdoyantes de Guápulo, les toits rouges de San Juan,
Et surtout, à l’horizon, une ceinture volcanique mythique :
Le Cotopaxi, majestueux et enneigé,
Le Cayambe, plus au nord,
Et parfois même l’Antisana, farouche et sauvage.
Le souffle est court à cette altitude. Mais c’est peut-être aussi l’émotion.
🥾 Au-delà du téléphérique : le sentier du Rucu Pichincha
Depuis la station supérieure, il est possible de faire une randonnée jusqu’au sommet du Rucu Pichincha (4 698 m).
Un sentier sinueux traverse les herbes hautes, frôle des crêtes escarpées, et offre des points de vue sublimes… si les nuages le permettent.
⚠️ L’altitude est réelle : marche lente, hydratation et précaution sont de mise. Mais l’expérience est inoubliable.
✍️ Impression personnelle
Là-haut, Quito ne ressemble à aucune autre ville.
Elle est posée entre ciel et terre, entre tradition et chaos, volcans et nuages, histoire coloniale et énergie moderne.
Depuis la nacelle, puis sur les hauteurs, je n’ai pas seulement vu une ville.
J’ai vu un peuple accroché à une montagne, des siècles d’histoire gravés dans la pierre, des rêves construits en altitude.
Quito est verticale.
Elle monte, tombe, respire, tourbillonne.
Et du haut du téléphérique, elle devient immense et intime à la fois.
📌 Infos pratiques
🎫 Prix du téléphérique : environ 9 USD (A/R) pour un adulte.
🕐 Meilleure heure : le matin tôt, pour éviter les nuages et les pluies.
☕ Sur place : café d’altitude, balançoires géantes, miradors, et même des chevaux à louer.
🧥 Prévoir : vêtements chauds, coupe-vent, protection solaire, eau. Il peut faire très froid en haut, même s’il fait chaud à Quito.





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