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16. Cavernes de Jumandy, cachette indigène

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 7 mars
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 22 sept.

La région subandine, en direction de l'Oriente, recèle de nombreuses grottes calcaires, notamment dans les formations calcaires de Santiago et de Napo. Les grottes de Jumandi demeurent l'une des merveilles naturelles les plus impressionnantes d'Équateur, imprégnées d'histoire. Aujourd'hui, elles témoignent de la période mouvementée de l'histoire de l'Équateur, lorsque les Équatoriens autochtones ont vu leurs terres occupées par les Espagnols. L'histoire raconte qu'un chef indigène, Jumandi, s'efforça d'unir la tribu indigène d'Équateur contre les Espagnols jusqu'à ce qu'il soit trahi et contraint de se cacher dans le réseau de grottes. Bien que Jumandi ait finalement été capturé, son refuge caverneux a été nommé en son honneur. Le réseau de grottes offre des stalagmites et des stalactites lisses, des bassins d'eau, des ruisseaux et des cascades. C'est une excursion mémorable pour les voyageurs, même si un guide professionnel est nécessaire pour vous guider à travers le terrain varié de la caverne.


Cavernes de Jumandy : la cachette des résistants indigènes


Au nord de Tena, en bordure de l’Oriente, une entrée sombre s’ouvre dans la roche calcaire. Humide, fraîche, presque invisible dans la végétation. Ce sont les Cavernes de Jumandy, mystérieux dédale souterrain, marqué à jamais par une mémoire ancienne : celle de la résistance indigène face aux conquistadors.


🛖 Jumandy, guerrier de la jungle


On raconte qu’au XVIIe siècle, alors que les colons espagnols s’aventuraient dans la région amazonienne en quête d’or et de pouvoir, un jeune chef kichwa, nommé Jumandy, leva une révolte.

Son nom est aujourd’hui devenu symbole de courage et de rébellion indigène.


Lorsque l’ennemi avançait, Jumandy et ses partisans se réfugiaient dans ces grottes : cachettes naturelles, abris rituels, salles de guerre, à l’abri des regards.


🕳️ Un labyrinthe souterrain sacré


Les grottes sont larges, profondes et vivantes. On y entre guidé par une lampe frontale, les pieds dans l’eau fraîche d’une rivière souterraine.

À l’intérieur :


des galeries étroites à traverser à quatre pattes,


de hautes salles silencieuses où pendent des stalactites millénaires,


des parois luisantes, où les chauves-souris sommeillent au plafond,


et des couloirs obscurs où la voix rebondit comme un écho des ancêtres.


Certains passages nécessitent de ramper dans l’eau, de grimper sur des rochers glissants… Ce n’est pas une promenade, mais une initiation. La grotte te teste, te retient, t’enveloppe.


🔥 Rituel de purification


À la fin du parcours, certains guides proposent un bain rituel dans un bassin souterrain, à la lumière d’une bougie.

L’eau y est glaciale, pure, symbolique. Un retour à la matrice de la Terre, un acte de purification physique et spirituelle.

Les anciens y voyaient un lieu de transition entre le monde matériel et le monde invisible.


📌 Infos pratiques


📍 Lieu : à 5 km d’Archidona, province de Napo (20 min de Tena).


⏳ Durée de la visite : entre 1h30 et 3h, selon le parcours.


🧭 Nécessite un guide local, obligatoire pour la sécurité.


🎒 À prévoir : maillot de bain, lampe frontale (souvent fournie), chaussures de rivière ou sandales de randonnée.


⚠️ Claustrophobes s’abstenir : certains passages sont très étroits.


✍️ Impression personnelle


Sous terre, le silence a un poids. On entend l’eau ruisseler, les gouttes tomber, et nos propres pas résonner comme ceux de ceux qui ont fui, lutté, survécu.


J’ai marché dans les pas d’un peuple qui connaissait chaque fissure, chaque détour, et qui refusait de s’agenouiller.

Dans la pénombre, la mémoire de Jumandy est encore là — non pas comme une légende figée, mais comme un souffle vivant, un murmure de résistance qui traverse les siècles.












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