04. Musée Mulawarman, histoire et culture
- Le voyageur de l'extrême !
- 4 mars
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Dernière mise à jour : 2 sept.
Le musée Mulawarman est un musée situé à Tenggarong , dans le Kalimantan oriental, en Indonésie. Il est situé près de la rivière Mahakam, dans un ancien palais construit par les Hollandais dans les années 1930, qui était autrefois la base du pouvoir où régnaient 19 sultans.

Le musée abrite des statues et des antiquités historiques, des meubles d'époque, une chambre richement décorée de tissu « doyo » tissé à la main. Le musée abrite le théâtre de marionnettes balinais, qui a été offert par le sultan de Yogyakarta. Le musée comprend des salles de dioramas souterraines présentant différents aspects de la vie communautaire Kutai Kartanegara, incluant des cérémonies traditionnelles.

Le musée Mulawarman abrite des objets historiques utilisés par le sultanat de Kutai, tels qu'un trône, un lit de sultan, une robe du sultan, une lance, un keris (arme tranchante javanaise), un vieux fusil, une inscription Yupa et une collection de céramiques chinoises dont des objets des dynasties Ming , Qing et Yuan.

Les habitants de Bornéo sont issus de ces migrations. On a tendance à les répartir en deux grandes catégories: ceux qui peuplent le littoral et ceux qui habitent l'intérieur. Dans les zones côtières, on trouve les Malais (orang Melayu), qui se distinguent eux-mêmes localement par de fortes particularités. Outre la langue malaise, les Malais se distinguent surtout par l'adhésion à l'islam.

Cela dit, nombre de Malais descendent en fait de Dayaks islamisés, qui se sont ensuite mêlés à des immigrants d'autres îles de l'archipel comme Java, Sumatra ou Célèbes. Cette identification à l'islam permet également à ces Malais de se différencier (et parfois de s'opposer) des Indonésiens d'origine chinoise, qui contrôlent une partie importante des activités économiques de la région.


À l'intérieur des terres, on trouve les peuples dayaks (constitués de plusieurs dizaines d'ethnies différentes) qui continuent à pratiquer les langues et les cultures d'origines de leurs ancêtres.

C'est à Bornéo qu'on a trouvé les plus anciennes inscriptions d'Indonésie connues à ce jour, dans la région de Kutai dans la province de Kalimantan oriental. Écrites en alphabet pallava, elles figurent sur quatre poteaux sacrificiels de pierre (appelés yupa en sanscrit) qu'on a datés des environs de 400 apr. J.-C. Elles louent la générosité du roi Mulawarman, fils d'Aswawarman, envers les brahmanes. On n'a plus de trace dans cette région pour les 1 000 années qui suivent.

Près de 70 langues vernaculaires sont parlées à Kalimantan. Elles appartiennent à plusieurs rameaux des langues austronésiennes : les langues malaïques sur les côtes, les langues dayak au centre, les langues bornéo du Nord au nord-est et d'autres sous-groupes minoritaires. Comme dans l'ensemble de l'Indonésie, l'indonésien est la seule langue officielle et véhiculaire. Elle est utilisée dans la communication interethnique, l'administration, les médias et l'enseignement.

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