07. là ou il pleut 365 jours par année !

Pour ceux qui s'imaginent que l'Amazonie est une destination exotique avec une température parfaite, alors ici on va expliquer la saison sèche et la mousson. En Amazonie il pleut 365 jours par année. En période dite sèche, il n'y a que des orages, c'est à dire qu'il peut pleuvoir pendant 15 minutes à 15h et ne plus pleuvoir jusqu'au lendemain comme il peut y avoir un autre averse à minuit. Parfois l'orage dure 1h et créé des crues surprises ou il faut soit monter rapidement ou se mettre à l'abri dans l'embarcation car une montée des eaux rapide signifie que caimans, anguilles électriques, piranhas et tous les carnivores aquatiques deviennent des dangers potentiels.

Qui dit pluie dit humidité. Qui dit humidité dit moustique. Rappelez vous, il y a 2,5 millions d'espèces d'insectes en Amazonie. Donc chaque fois qu'il pleut c'est la fête au village pour les insectes. Pour les moustiques c'est quand la pluie arrête et pour les autres il faut prendre garde ou l'on met les pieds pendant la pluie car les fourmis cherche les endroits secs et ne font pas la distinction entre une jambe ou un arbre. Ce qu'il veulent c'est monter et se mettre à l'abri. Le problème c'est que la majorité des variétés piquent et font très mal...

L'Amazonie connaît une saison de fortes précipitations de novembre à juin, (avec deux pointes en janvier et en juin) et une saison sèche avec des températures très élevées de juin à octobre. Vous pouvez découvrir ainsi lors de vos excursions en Amazonie que ces changements saisonniers de la pluviométrie ont une influence directe sur la largeur, la vitesse et le débit de l'Amazone, qui doit drainer chaque année 15 mille milliards de mètres cube d'eaux.

Au moment où il traverse le Brésil, au cours de la saison sèche, sa largeur varie de 1 à 10km, et atteint plus de 50km au cours des mois de fortes pluies. Le débit du fleuve est alors de 2 à 8km/h, et le niveau des eaux peut s'élever de 15 mètres en peu de temps C'est pourquoi plusieurs maisons sont construites sur pilotis et d'autres simplement flottantes et ancrées pour ne pas partir à la dérive.

Les eaux de l’Amazone abritent une faune riche et variée. Avec l’Orénoque, le fleuve est l’un des principaux habitats du boto, également connu comme le dauphin de l’Amazone. C’est la plus grande espèce de dauphin d’eau douce pouvant atteindre 2,6 m.

Également présents en grand nombre, les célèbres piranhas, poissons carnivores qui se regroupent en de larges bancs et qui peuvent s’attaquer au bétail et même à l’homme. Bien que beaucoup d’experts pensent que leur réputation de férocité soit injustifiée, un banc de piranhas est apparemment excessivement dangereux en eaux basses (la concentration y est plus élevé).

L’anaconda géant vit également dans les eaux troubles du bassin amazonien. C’est l’une des plus grandes espèces de serpent. Il passe le plus clair de son temps dans l’eau, avec seulement ses narines dépassant à la surface. Quelques attaques de pêcheurs par des anacondas ont été rapportées.

Le fleuve abrite également des milliers d’espèces de poissons, d’amphibiens, de crabes et de tortues ainsi que caïmans, de raies (stingray) et anguilles électriques très dangereuse.

Le bassin de l'Amazone contient environ le quart de toutes les espèces animales répertoriées sur la planète et bien d'autres encore qui restent à identifier.

L'Amazone regroupe divers types de biotope possédant plusieurs qualités d'eau qui influent sur les biotopes. On distingue habituellement trois types de cours d'eau, les eaux noires (agua preta), les eaux blanches (agua blanca), les eaux claires (agua clara).

Pour les amateurs, si l'envie vous dit toujours, l'expédition n'est toujours pas débutée. C'est beau sur papier et dans une encyclopédie mais en vrai c'est tout une aventure ! Enfin, c'est celle de toute une vie quand on est passionné de la nature, de pêche et et des rencontres avec les derniers des premières nations.

Pour finir avec les détails informatifs, le bassin de l'Amazone est favorable à la faune mais particulièrement exigeant. Nulle part au monde, le mélange de l'eau et de la terre n'est aussi intime. Chaque année, 65 000 km2 de terre sont inondés pendant plus de six mois. Le fleuve, en lui-même assez pauvre en nutriments, se déverse bien au-delà des berges, là où pousse une riche végétation. Les animaux, terrestres ou aquatiques, se sont, au fil du temps, très bien adaptés et tirent un profit maximum de cette situation exceptionnelle.

À la suite de l'obligation pour les animaux aquatiques de se nourrir en grande partie des aliments terrestres, certains poissons ont acquis des molaires leur permettant de consommer des fruits. D'autres ont subi une transformation stomacale augmentant la capacité de stockage des graisses. D'autres animaux se sont peu à peu équipés d'organes sensoriels leur permettant de percevoir le monde sans besoin de la vue. En effet, la visibilité dans l'eau est très réduite en raison de la présence importante de sédiments.

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