08. Camp de base
- Le voyageur de l'extrême !

- 5 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 oct.
Nous voici arrivés au camp de base, Zacambu au porte de l'enfer ou tous nous guettent, bestioles qui piquent, rampeux, carnivores aquatiques, les yeux qui dépassent de l'eau (les caïmans), mais l'excitation est quand même à son comble car rare sont ceux qui peuvent accéder aux derniers indigènes encore vivants sur la planète. Après le camp de survie de l'armée brésilienne je suis fin prêt. Les bateaux chargés nous camperons quelques jours à Zacambu histoire de baisser l'intensité des préparations (permis, camp de survie, acclimatation).

Le camp de base de Zacambu se situe à 75 km de la triple frontière (Leticia - Tabatinga). C'est un lodge typique d'Amazonie construit de façon traditionnel composé de plusieurs modules (chambres, aire commune, coin repas et différents accès à la rivière et au lagon noir ou il n'est malheureusement pas recommandé de mettre les pieds à l'eau puisqu'il y a présence d'anguilles électriques.

L'anguille électrique présente la particularité de posséder des organes électriques dans la partie postérieure. Elle est capable d'envoyer des décharges électriques d'une tension allant de 50 millivolts à 860 volts, le champ électrique est d'environ 500 - 600 V / m qui peuvent paralyser un cheval (susceptible de se noyer) ou tuer un être humain (électrocution). Elles utilisent ces décharges pour se défendre ou comme moyen de prédation. Une anguille électrique de 2 m peut produire une tension qui peut atteindre 860 volts, soit près de quatre fois celle d'une prise de courant domestique. Mon guide a bien voulu en capturer une afin de nous montrer de quoi ça l'air !

On peut à partir du camp faire de l'observation de dauphin d'eau douce. Pas facile de faire de bonne photo d'un animal en constant déplacement de même qu'un oiseau en vol. On aura quand même ce souvenir à se mettre sous la dent. Communément appelé Boto par les locaux, c'est un dauphin vivant exclusivement en rivière, donc un dauphin d'eau douce.
Autour du campement plusieurs sentiers nous permettent de profiter des environs et de la tranquillité de la forêt avec ses bruits naturels des singes que l'on observe un peux partout. Une longue passerelle mène près des mangroves et arbres géant.

Avec les autochtones on fera également des excursions nocturnes afin d'observer les caïmans à l'affût dans les petits affluents. Le seul inconvénient se sont les moustiques qui veulent te dévorer tout autant que les caïmans ! Photographier des caïmans est un plaisir incroyable car ils restent immobiles sans sourciller. On a le temps qu'il faut pour effectuer le focus.

De retour au campement un autre bestiole moins plaisante à photographier squattait mon aire de repos. Il fallu demander à cette chauve-souris de bien vouloir quitter afin de me laisser dormir !





















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