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11. La via dolorosa, le chemin de croix

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 10 mars
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 6 jours


La Via Dolorosa (en français : « chemin de la Souffrance » est une rue de la vieille ville de Jérusalem. Considérée traditionnellement comme le chemin suivi par Jésus entre le lieu de sa condamnation par Ponce Pilate et le lieu de sa crucifixion, il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les chrétiens. Il est cependant probable que le chemin réellement suivi par Jésus ne corresponde pas à cette rue mais à plusieurs rues et ruelles menant à sa crucifixion.

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La Via Dolorosa est située dans la partie musulmane de la Vieille Ville de Jérusalem et se termine à l'église du Saint-Sépulcre pour les catholiques et orthodoxes et pour les évangélistes et protestants au-dessus du Jardin de la Tombe à l'extérieur des murs fortifiés de Jérusalem sur le Mont Golgotha bien qu'il est rare que d'autres croyants que catholiques et orthodoxes emprunte le chemin de croix.

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Elle traverse des rues étroites et animées, où les pèlerins et les touristes peuvent ressentir l'ambiance de l'époque et imaginer le chemin parcouru par Jésus. Il y a 14 stations le long de la Via Dolorosa, chacune commémorant un événement spécifique de la Passion, comme la rencontre avec sa mère, la chute sous le poids de la croix, ou la rencontre avec Véronique.

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Les pèlerins peuvent suivre le chemin de la Via Dolorosa, soit individuellement, soit en participant aux processions organisées, notamment celle du vendredi après-midi par les Franciscains. La Via Dolorosa est un lieu chargé d'histoire et de spiritualité, offrant aux visiteurs une expérience intense et émouvante de la Passion du Christ. Certains sont victimes du ''Syndrome de Jérusalem'' et subissent parfois des chocs nerveux durant le parcours (souvent chez les fanatiques) dont il arrive que l'hospitalisation soit nécessaire.

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Voici donc les stations pour ceux qui sont de fervent religieux et qui connaissent bien la Passion du Christ.



Station I

La première station correspond traditionnellement au prétoire où Ponce Pilate interroge puis prononce la sentence de mort contre Jésus-Christ et où commence sa Passion (Jean XIX 1-2-3). La première station est placée aujourd'hui 300 m après la porte des Lions, dans la cour de l'école musulmane el-Omariye, à l’angle nord-ouest de l’esplanade du Temple.

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En face de l'école, de l'autre côté de la rue, se dresse le couvent de la Flagellation, complexe construit autour d’un vaste cloître acquis en 1867 par la Custodie franciscaine de Terre sainte. La chapelle de la Flagellation est construite selon la tradition sur le lieu où Jésus fut moqué, flagellé et couronné d'épines par les soldats romains.








L'emplacement de la deuxième station est indiqué sur le mur externe de la chapelle de la Condamnation et de l'Imposition de la croix longeant la Via Dolorosa. On pourrait considérer cet édifice comme la salle de torture.

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Station II

La deuxième station est proche des vestiges d'une ancienne construction romaine connue aujourd'hui sous le nom d'arche Ecce Homo, en mémoire des mots prononcés par Pilate lorsqu'il montra Jésus à la foule une fois flagellé, couronné d'épines et chargé de sa croix. Cette porte triomphale située sur le côté oriental de la ville à l'époque fut érigée sous Hadrien en 135 ap. J.-C. célébrait la prise de Jérusalem. Seule l'arche centrale de cet édifice est visible aujourd'hui.

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Avant d'arriver à la troisième station, près du couvent des Sœurs de Sion, un monastère qui appartient au patriarcat orthodoxe grec possède la prison du Christ. Dans sa crypte, on y montre derrière des barreaux la cellule de Jésus, celles des larrons et de Barabbas.

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Station III

En descendant Al-Wad Road (« route de la Vallée »), le visiteur tombe sur la troisième station qui commémore la première chute de Christ sur le Via Dolorosa. L'endroit est marqué par une petite chapelle appartenant à l'Église catholique arménienne. La chapelle dispose d'une grande statue de Jésus portant une croix sur son dos, à genoux sur le plancher. Le drapeau de l'Arménie voltige près de la statue.

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Station IV

Il s'agit de l'église Notre-Dame du Spasme, construite afin d'y commémorer la rencontre de Marie et de son Fils portant la Croix. Si la tradition d'une halte en ce lieu est institutionnalisée depuis le XIIIe siècle, elle est certainement plus ancienne dans la mesure où il existe des vestiges d'une église byzantine.

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Station V

La cinquième station est au niveau d'une chapelle franciscaine. Cette chapelle est détruite par les Ottomans mais selon la tradition légendaire, la seule pierre intacte des ruines aurait gardé l'empreinte de la main gauche de Jésus lorsqu'il tomba et s’adossa au mur. En 1889, les franciscains récupèrent les lieux, construisent une nouvelle chapelle pour marquer le cinquième station et replacent la pierre avec l'empreinte à gauche de l'entrée.

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Une inscription sur l'architrave de la porte d'entrée (Simoni Cyrenæo Crux Imponitur) commémore la rencontre entre Jésus et Simon de Cyrène, à qui on a confié la charge de porter la lourde Croix du Christ au Golgotha (le Calvaire), le lieu de la Crucifixion. Mis à part Jean, cet épisode est rapporté par les Évangiles synoptiques.

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Station VI

L'église Sainte-Véronique préserve la mémoire de la rencontre entre Jésus et Véronique, dont on peut aussi voir le tombeau. C'est à l'occasion de cette sainte rencontre que Véronique essuya la face du Christ avec un voile de soie et sur lequel se seraient imprimés les traits de son visage. Cette sainte relique serait gardée, depuis le VIIIe siècle dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

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Station VII

Le lieu de la deuxième chute de Jésus, situé au croisement de le Via Dolorosa et de la pittoresque et vivante rue du Marché, est marqué par une chapelle franciscaine construite en 1875. Selon la tradition, il s'agit de la « porte du Jugement » ou « porte du Procès » par laquelle Jésus sortit de Jérusalem pour être crucifié, à l’extérieur de la ville, et où sa condamnation à mort aurait été rendue publique.

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Station VIII

Sur le mur extérieur du monastère orthodoxe grec saint Charalampos (fermé au public) est sculptée une petite croix noircie par le temps. L’inscription en grec abrégé entre les branches de la croix IC XC NIKA signifie : « Jésus-Christ triomphant ». C'est en ce lieu, fixé par une tradition du milieu du XIXe siècle, que Jésus rencontra les femmes pieuses. Ces femmes l’avaient suivi, en pleurant, sur le chemin du Calvaire. Cet épisode est raconté dans l'Évangile selon saint Luc au début du chapitre (Luc 23-27-28).

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Station IX

La neuvième station commémore la troisième et dernière chute de Jésus. À l'origine, l'emplacement était marqué par une colonne de l'ère romaine. Une dispute entre l'église orthodoxe russe qui revendique cette tradition au niveau de la mission Saint-Alexandre de Jérusalem et l'Église copte qui avait réussi au XIXe siècle à placer cette colonne sur un mur du monastère de Saint-Antoine, a conduit les autorités de Jérusalem à fixer la plaque marquant la tradition sur un contrefort de la chapelle copte de sainte Hélène.

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Les STATION X, XI, XII, XIII et XIV sont à l'intérieur du Saint-Sépulcre selon les traditions catholiques et orthodoxes.

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Station X, Jésus sera dépouillé de ses vêtements, Station XI, Il sera crucifié, Station XII, descendu de sa croix après sa mort et finalement Station XIV, mis dans le Sépulcre. Il n'existe que peu de preuves à tout cela, mais laissons ceux qui croient y croire !

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Une chose me laisse perplexe, Si tous ces gens croient en la résurrection de Jésus Christ, alors que vont-ils voir dans cette tombe ?

S'il en est ressorti 3 jours plus tard, ne devrait elle pas être vide ?





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