17. Traisure beach, trésor caché au sud
- Le voyageur de l'extrême !

- 5 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 oct.
Ici, pas de clubs, pas de paquebots, pas de Bob Marley en boucle. Juste une côte sauvage, des villages de pêcheurs, des couchers de soleil irréels, et une Jamaïque authentique, paisible et solaire. À la rencontre du Sud oublié de l’île, là où le trésor, c’est le calme. Treasure Beach, trésor caché au sud. Saint Elizabeth Parish, Jamaïque, Entre mer calme et chaleur humaine.

Le sud, loin du bruit. Treasure Beach, ce n’est pas une station balnéaire. C’est un chapelet de baies tranquilles, posées entre rochers volcaniques noirs et collines arides. Ici, pas de foule, pas de musique assourdissante, juste le vent, les vagues, et le temps qui prend son temps. “Il y a des plages où l’on bronze, et d’autres où l’on respire. Treasure Beach appartient à la seconde catégorie.”

Un village, quatre plages. Treasure Beach, c’est en réalité plusieurs criques et hameaux qui composent un ensemble : Billy’s Bay : la plus tranquille, idéale pour les locaux et les voyageurs solitaires. Frenchman’s Bay : la plage la plus connue, avec quelques guesthouses et bars au bord de l’eau. Calabash Bay : village de pêcheurs, souvent animée au lever et coucher du soleil. Great Pedro Bay : sauvage, presque secrète, pour les âmes vraiment curieuses.

Chaque baie a sa personnalité. Toutes ont en commun cette ambiance simple, brute, vraie. La mer comme moyen de vivre. Ici, la mer nourrit avant de distraire. À l’aube, les pêcheurs sortent en canoë coloré, moteurs bruyants, filets sur l’épaule. À la nuit tombée, ils reviennent, parfois avec des vivaneaux, du barracuda ou du kingfish.

Dans les petites échoppes, on sert le poisson du jour avec : du bammy (manioc frit ou grillé). des plantains maison et toujours un peu de scotch bonnet pour réveiller les papilles. “We don’t do fast food here. We do sea food. Slow.” dit une cuisinière avec un clin d’œil.

Rencontres et rythme lent. À Treasure Beach, on vient pour déconnecter, mais on finit par reconnecter : aux gens : souriants, curieux, jamais pressés. à la terre : collines sèches, sentiers côtiers, manguiers en fleurs. à soi-même, parfois. On peut y faire : des balades à pied jusqu’à Great Bay, des tours en bateau jusqu’aux Pelican Bar (bar en bois posé sur l’eau, au large) ou simplement… ne rien faire, et savourer.

“À Treasure Beach, même les vagues ont l’air de marcher doucement.” Coucher de soleil en silence. Le soir, tout ralentit encore. Le ciel flamboie en orange, violet, rose. Les barques rentrent. Les enfants sortent. Un vieux poste radio diffuse du ska des années 60. Sur la plage, une bière à la main, pieds dans le sable tiède, on comprend que le luxe, c’est parfois l’absence de tout superflu.

Un trésor sans cadenas. Treasure Beach porte bien son nom. Pas parce qu’il y a de l’or, mais parce qu’il y a de la paix, de la vérité, et de l’espace pour respirer. C’est la Jamaïque des racines, pas celle des brochures. Et comme tout vrai trésor, il faut le chercher un peu pour le mériter. “Ici, le seul piège à touristes… c’est de ne plus vouloir repartir.”















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