top of page

La naissance du ROCK

Le rock trouve ses origines dans le rock 'n' roll, qui devient populaire aux États-Unis à la fin des années 1940 et au début des années 1950. Celui-ci est issu de la rencontre entre diverses composantes de la musique afro-américaine (dont le rhythm and blues et le gospel) et la musique country. Le genre emprunte à la country un usage prépondérant de la guitare, et remplace le rythme ternaire du rhythm and blues par un rythme binaire et un tempo plus soutenu. Simple, facile à danser et entraînant, ce nouveau style est idéal pour les night-clubs. Toutefois, la distinction d'avec le rhythm and blues n'est pas toujours aisée : le terme de « rock 'n' roll » a parfois été utilisé pour évoquer le rhythm and blues joué par des Blancs, afin de pouvoir le diffuser dans des établissements fréquentés par la communauté blanche.

 

En 1955, Rock Around the Clock de Bill Haley devient la première chanson de rock'n'roll à rencontrer le succès populaire, atteignant le sommet des hit-parades aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ouvrant la voie au développement du genre, ce premier tube de l'histoire du rock figure au générique du film Graine de violence (1955). Parmi les autres artistes alors en vogue figurent notamment Chuck Berry, Bo Diddley, Fats Domino, Little Richard, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis et Big Joe Turner, un bluesman devenu célèbre avec son titre Shake, Rattle and Roll en 1954. Little Richard signe sur son premier 45 tours quatre des plus grands standards de rock : Tutti Frutti, Long Tall Sally, Rip It Up et Ready Teddy. Quant à Chuck Berry, il marque la scène rock par ses tubes (Roll Over Beethoven, Rock and Roll Music, Johnny B. Goode) ainsi que par ses performances sur scène. Par son jeu de scène et ses pas de danses, dont le duckwalk, il influence la génération suivante de rockers, notamment les Rolling Stones, Jimi Hendrix et Led Zeppelin. 

 

Aux côtés du rock'n'roll, essentiellement joué par des artistes afro-américains, émerge un genre aux sonorités proches mais pratiqué par des musiciens blancs : le rockabilly. C'est Elvis Presley qui, en 1954, popularise le genre avec son premier succès, That's All Right (Mama).  À la fin des années 1950 et au début des années 1960, la critique musicale s'accorde à reconnaître le déclin du rock'n'roll et du rockabilly. De nombreux évènements donnent l'impression au public que l'ère du rock'n'roll touche à sa fin : la mort de Buddy Holly, du Big Bopper et de Ritchie Valens dans un accident d'avion en 1959 ; le départ d'Elvis Presley pour le service militaire ; la retraite de Little Richard ; les problèmes judiciaires de Jerry Lee Lewis et Chuck Berry.

 

La contrebasse disparaît au profit de la guitare basse, deux guitaristes se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle américain pour créer une musique originale que les francophones appellent « rock anglais ». Les Beatles accentuent le travail sur la mélodie et les harmonies vocales et donnent naissance à la musique pop tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines blues, privilégiant des rythmes syncopés et des sonorités plus agressives. The Rolling Stones émergent comme le fer de lance de ce rock britannique. Des branches parallèles se multiplient alors : des groupes tels que The Who, The Troggs, The Small Faces et The Kinks développent le mouvement mod, tandis que The Animals ou The Yardbirds créent un blues rock britannique. à la dissolution des The Yardbirds émaneront 3 des 5 meilleurs guitaristes de tous les temps, soit Jeff Beck, Éric Clapton et l'incontestable Jimmy Page qui formera Led Zeppelin en 1968.

 

Si les années 1950 proposaient une scène commune pour artistes noirs et blancs, les années 1960 mettent fin à cette mixité. Les noirs abandonnent peu à peu le rock pour s'orienter vers des genres musicaux qui correspondent davantage à leur réalité sociale. La soul militante de James Brown fait de plus en plus d'émules. La scène rock britannique est principalement blanche, tandis que les noirs américains adaptent à leur manière la redécouverte britannique de l'importance de la mélodie. S'appuyant sur les anciennes structures ségrégationnistes, ils mettent au monde une branche importante de l'arbre généalogique du rock, englobant ce qu'il convient de qualifier de « dance music », du funk au rap en passant par la pop de la Tamla des années 1960. Conséquence de ce cloisonnement, les rockers noirs sont rares dans l'autre grande famille du rock post-Beatles. L'une des exceptions est Jimi Hendrix, guitariste de génie qui électrifie son blues et ouvre au rock blanc d'autres univers.

Voici donc le ''timeline de l'histoire du rock avec ma version de ses influenceurs.

1937

Apparition de la guitare électrique

1964

1960

1968

1968

1950

1960

1970

1980

1990

2000

2010

2020

1962

1969

1966

1965

1963

1965

1969

1968

1970

1961

1973

1965

1969

1975

ROCK N ROLL

ROCK

HARD ROCK

HEAVY METAL

Début de l'auto-destruction de l'industrie musicale Rock

Apparition des plate-forme numerique tel que napster

1951

Apparition de la basse électrique

1954

1955

1955

unnamed_edited.png

1951

1953

images (1)_edited_edited_edited.png

1949

1956

1981

1983

1981

1975

1987

1972

1977

alternative Rock

Punk rock

New age rock

La planète sur pause (pandemie)

a suivre. . .

Point final sur l'industrie musicale

contrôle par Spotify, iTunes et autres

png-clipart-linkin-park-logo-linkin-park-meteora-minutes-to-midnight-typeface-logo-rock-ba

1996

1994

1973

1981

1985

1982

1981

1980

1983

1984

1974

1976

1970

1989

1984

1975

1976

1977

1978

1967

1967

1949

images (3)_edited_edited.png

1949

1984

1994

1990

1991

1992

1994

1994

1995

1994

1958

Brenda Lee

Brenda Lee

1957

1994

2005

2001

2002

1999

2008

2005

2003

2019

2016

1984

2013

1e performance publique à l'age de 9 ans.

Sur le même pied d'égalité que Jimi Hendrix

1970

1981

À partir d'ici faire du rock, vivre le rock, jouer du rock c'est être condamné à vendre des T-shirts en tournée pour essayer de payer le staff, les locations d'équipements , les transports, la logistique, les hébergements, les repas. L'inflation et la post-pandémie a assassiné le rock. Maintenant tu doit être un produit qui se vend bien sinon ''kaput''.

 

Un concert + T-shirt + essence, stationnement, repas = $500 pour 2 personnes minimum.

La diffusion foudroyante d’internet rappelle des vérités que nous avons tendance à oublier : l’avenir n’étant jamais garanti, il est essentiel qu’un maximum d’efforts s’emploient pour explorer les voies qui peuvent le préparer ! C’est à cela que sert l’entrepreneur: son expérience révèle « ce qui marche » et élimine « ce qui ne marche pas ».

Commençons par un rappel. La musique enregistrée vit sur un marché mondial dit, par simplicité, des « variétés » : les vedettes des années 1930 (Fred Astaire, Maurice Chevalier ou Lili Pons par exemple), celles d’après-guerre (Elvis Presley ou Franck Sinatra), celles de la fin du XXème. siècle (les grands du rock : Ray Charles ou du classique : von Karajan) ont fait leur fortune et celle de leurs producteurs grâce aux millions de disques vendus dans le monde entier.

Née avec les premières machines à enregistrer, innovation datant de plus d’un siècle, l’industrie musicale a cependant subi plusieurs crises. Toutes furent liées au progrès technique et à une innovation. La radio, dès les années 1920, fut une grande rupture : elle permit, en Amérique, le  broadcast  financé par la publicité et donc l’accès, gratuit pour l’auditeur, aux chansons à succès dont il fallait auparavant payer le disque très cher! Le microsillon rompit l’empire du disque à aiguille d’avant-guerre, au tournant des années 1950 à 1960. Les cassettes et les baladeurs firent fureur dans les années 1970, facilitant la diffusion gratuite (ou presque !) des succès de l’époque et préparant la disparition du microsillon. Le règne du disque numérique se finit aujourd’hui, à cause des sites musicaux, de l’échange entre pairs sur la toile et des baladeurs téléchargeables dont Apple a, jusqu’à présent, assuré le succès international.

bottom of page