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35. Bombay ou Mumbay,

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 12 févr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 sept.


Partir de Goa fût un choix difficile mais il faut bien rentrer au bercail un jour. C'est avec beaucoup d'amertume que je quitterai ma plage du bout du monde loin de tout et près de rien pour me ramener sur Mumbai (anciennement Bombay) avant notre retour en Amérique.

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Nous avons tout de même rigoler sur le chemin qui mène à Mumbai avec les moyens de transport du bord que les gens improvisent pour se déplacer. Les différentes autobus sont également une autre affaire. Voici donc un pot-pourri des différents moyens de transport rencontrés sur la route.

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Quand on débarque pour la première fois en Inde, on comprend vite que se déplacer n’est pas simplement une affaire de logistique… c’est une expérience à part entière.

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Et puis il y a les trajets plus... créatifs : un tracteur décoré comme un temple mobile pour une procession religieuse, un chameau tirant une charrette à Bikaner, et même un bateau-bus sur les backwaters du Kerala, où les passagers attendent aux arrêts comme à un arrêt de métro, mais les pieds dans l’eau.

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Ici un poste de péage...des plus archaique ! On y ramasse les roupies à la poche !







L’Inde, c’est un pays où chaque déplacement devient un voyage en soi, un petit conte tissé de bruits, de couleurs, d’odeurs, et d’humanité brute. Ici, le but n’est pas seulement d’arriver quelque part, c’est de vivre le chemin. L’Inde m’a appris une vérité fondamentale : on ne voyage pas, on survit entre deux destinations.

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En Inde, chaque véhicule est une aventure, chaque klaxon un langage, chaque trajet une histoire. Ici, les routes sont pleines de surprises, parfois de vaches, parfois de buffles, parfois de dieux peints sur les camions. Mais une chose est sûre : on n’oublie jamais un voyage en Inde. Surtout quand on en ressort décoiffé, épicé et le cœur grand ouvert.

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Enfin Mumbai veut bien se montrer le bout du nez. La ville est la capitale commerciale de l'Inde. Elle produit 5 % du PIB et son activité représente 25 % de la production industrielle, 40 % du commerce maritime et 70 % des transactions de capitaux de l'économie indienne.

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Mumbai compte parmi les dix plus importantes plateformes financières mondiales par l'importance des flux de capitaux. L’importance économique de la ville ainsi que son niveau de vie plus élevé que dans le reste de l’Inde attirent des migrants de toutes les régions du monde, qui confèrent à la ville une grande diversité sociale et culturelle.

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Mumbai abrite une des plus grandes industries cinématographiques du monde, dont Bollywood, contraction de Bombay et Hollywood. La densité de population est tel qu'après avoir séjourné 2 semaines dans un endroit qui n'existe pas sur une carte, nous a complètement désorienté et traumatisé.

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Mumbai ne se visite pas. Elle vous saute dessus. Des taxis noirs et jaunes comme des guêpes nerveuses, des klaxons en alphabet inconnu, des foules qui ne marchent pas… elles ondulent. C’est une ville qui ne dort pas, parce qu’elle n’a jamais le temps de se coucher.

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Mumbai, c’est comme une mer trop pleine qui refuse de déborder. C’est un chaos organisé, un poème trop bruyant, une leçon d’humilité. “Je ne reviendrai peut-être pas… mais je ne l’oublierai jamais. Mumbai m’a fait transpirer, m’a étourdi, m’a porté. Et surtout, elle m’a montré que le cœur d’une ville peut battre à vingt millions de pulsations par minute.”

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