02. Delhi, choc culturel et anarchie sociale
- Le voyageur de l'extrême !

- 16 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 sept.
Par ou débuter cette aventure ?
Ah oui, arrivé à l'hôtel de soir, voici ce que nous pouvons apercevoir du haut de notre super hôtel 0,5 étoiles ! Ouais, lorsque tu réserves dans le quartier populaire pour un dépaysement en Inde, tu ne manque généralement pas ton coup. En fait c'est plus que l'on attendait comme choc culturel. En fait, c'est très choquant !

La population de la ville de Delhi et banlieues dépasserait les 28 millions d'habitants recensés. On pourrait sûrement en ajouter beaucoup sans domicile fixe. Delhi est dans le triste Top 3 des villes la plus polluée au monde. La pollution de l'air provoque la mort d'environ 10 000 personnes chaque année en raison de divers facteurs, notamment le brûlage des chaumes (un type de combustion de la biomasse ), la combustion de pétards pendant Diwali et le temps froid. La plupart des habitants de Delhi ne sont pas conscients des niveaux alarmants de pollution atmosphérique dans la ville et des risques pour la santé qui y sont associés. Alors la vie est belle !

À des fins policières, Delhi est divisée en quinze districts de police , eux-mêmes subdivisés en 95 zones de commissariats locaux. Delhi compte actuellement 180 commissariats de police. Ce point nous a particulièrement fait rigoler ! La police n'a aucune espèce d'autorité. Au vue de ce poste de police, vaut mieux de pas avoir besoin d'aide.

La zone métropolitaine de Delhi la deuxième plus productive d'Inde derrière Mumbai (Bombay). Bien que riche et prospère, les inégalités sociales y sont flagrantes et c'est malheureusement ce que le monde voit quand il arrive en Inde. Ici pas de classe moyenne. Tu es soit très riche ou très pauvre, rien entre les deux...ou presque ! Certains préfère la rue aux bidonvilles.

La consommation d'électricité de la ville est d'environ 1 265 kWh par habitant, mais la demande réelle est plus élevée. Allez dont savoir pourquoi ? Chose qui est sûr, pas beaucoup de monde paie pour l'électricité au vue des branchements temporaires !
Environ 50 % de la population de Delhi vivraient dans des bidonvilles et des colonies non autorisées, sans aucun équipement civique. La majorité de ces bidonvilles ne disposent pas des installations de base nécessaires et, près de 22 % des habitants défèquent à l'air libre. Si vous pensez que vous vivez ''dans le pluss beau pays du monde'' comme dirait Elvis Gratton, je dirais que OUI après avoir vu Delhi. Dites vous que l'aventure de deux mois ne fait que commencer.

Le rythme de vie effréné des habitants de Delhi a favorisé la croissance des restaurants de rue. La fréquentation des dhabas locaux est une tendance populaire parmi les habitants. La Gali Paranthe Wali (la rue du pain frit) est une rue de Chandni Chowk, particulièrement réputée pour ses restaurants depuis les années 1870. La quasi-totalité de la rue est occupée par des stands de restauration rapide ou des vendeurs ambulants.

Malgré toutes les misères du monde, chaque matin est un éternel recommencement, le rituel matinal des livreurs, de l'ouvertures des boutiques au son des klaxons et de la musique indienne. On peut trouver du thé chaud partout. Le lent dégourdissement des mauvaises nuits passées dans des conditions précaires peut se faire sentir auprès des gens.

La visite de Delhi nous dresse un portrait intime et probablement à la hauteur de sa réelle image de la vie quotidienne des gens. Ce choc nous laissera perplexe mais nous nous y attendions un peu. Ces premières journées d'adaptation seront toute une leçon d'humilité pour nous. Ça nous rappelle comment il faut apprécier ce que nous avons dans la vie.































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