24. Tachilek, marché aux pierres précieuses

Tachilek était un poste frontière probablement utilisé dans le commerce de l'opium du Triangle d'Or et était la ville où vivait le baron de la drogue Khun Sa. Tachilek avait autrefois la réputation d'être un centre de distribution d' héroïne et de ya ba (pilules de méthamphétamine) provenant des zones rurales du Myanmar et destinées au marché mondial.

Les formalité d'usage pour la frontière terrestre n'est guère plus difficile qu'ailleurs dans le monde. Un tampon de sortie et vous voilà en Birmanie. Évidement il faut justifier les déplacements et endroits d'intérêts prévu.

Après un bout de chemin nous arrivons sur un grand marché en plein air avec des étals de tout et de rien, des stands de nourritures font office de grande façade et d'un labyrinthe de rangées qui mènent si on a la bonne information sur le marché aux pierres précieuses et aux traffic d'animaux sauvage bien dissimulé dans ce grand marché.

Lors de notre passage toute la ville avait l'allure d'une ville de passeur de toutes sortes de marchandises. Après avoir navigué dans ce labyrinthe nous avons trouvé le marché aux pierres précieuses. Nous avons fait de bon achats en pierres précieuses brutes en autre. Tout y est, or, diamant, émeraude, rubis, jade, zéphir...etc.

Suffit de tomber sur des acheteurs (connaisseurs) qui veulent revendre immédiatement pour faire la bonne affaire. Sinon seul il aurait été difficile de jouer les spécialistes. Ici il n'y a pas de place pour les amateurs. Vite fait et bien fait, pas de gestes nerveux et tout est Ketchup !

Le marché n'est pas un endroit ordinaire, en plus des pierres précieuses, le traffic illégal d'animaux sauvage y est également visible et personne ne se cache pour effectué une vente ou exposer leurs trophées. Tout semble normal pour eux. Par contre il n'aime pas les curieux et l'avons sû à nos dépend. On a pas traîné longtemps dans ce secteur chaud.

Certaines régions sont moins hospitalières que d'autres en particulier les régions minières d'où proviennent assurément les pierres précieuses trouvées au marché noir. Il y a aussi les régions d'agricultures dissimulés ici et là en Birmanie qui empêche les déplacements librement, la culture du pavot étant ce qui maintien l'économie national.

Au final la Birmanie ce n'est pas encore suffisamment sécuritaire pour y voyager en famille !

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