38. Zanzibar, sur l'île d'Unguja
- Le voyageur de l'extrême !

- 7 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 sept.
À partir de Dar El Salam un traversier fait la navette avec l'île en 2-3h dépendant des vagues et des courants marins. C'est probablement mon plus long mal de mer à vie...et aussi pour la plupart des étrangers à bord à la risée des locaux qui ricanaient de voir tout un groupe de touristes tourner de beige à blanc pour finir vert avant l'arrivée à Stone Town !

Zanzibar est un archipel tanzanien au large des côtes de l'Afrique de l'Est. Il est situé dans l'océan Indien et se compose de nombreuses petites îles et de deux grandes : Unguja (l'île principale, appelée familièrement Zanzibar), l'île de Pemba et la petite île de Mafia. La capitale est Zanzibar City, située sur l'île d'Unguja. Son centre historique, Stone Town, est classé au patrimoine mondial.

Zanzibar est également une région semi-autonome qui s'est unie au Tanganyika en 1964 et a formé l'actuelle République-Unie de Tanzanie. Les principales industries de l'archipel sont les épices, le raphia et le tourisme. Les principales épices produites sont le clou de girofle, la noix de muscade, la cannelle, la noix de coco et le poivre noir. L' archipel de Zanzibar, ainsi que l'île de Mafia en Tanzanie, sont parfois appelés localement les « îles aux épices ».

Au cours de la brève période d'indépendance de Zanzibar au début des années 1960, le principal clivage politique était entre les Shirazi (Africains de Zanzibar), qui représentaient environ 56 % de la population, et les Arabes de Zanzibar, dont la majeure partie est arrivée d'Oman dans les années 1800, qui représentaient environ 17 %. Aujourd'hui, Zanzibar est habitée principalement par des Swahili ethniques. Il y a également un certain nombre d' Arabes, ainsi que des Perses ethniques, des Somaliens et des Indiens.

Les mammifères endémiques ayant des parents continentaux comprennent le colobe roux de Zanzibar, l'un des primates les plus rares d'Afrique, avec peut-être seulement 1 500 individus existants. Isolé sur cette île depuis au moins 1 000 ans, ce colobe est reconnu comme une espèce distincte, avec des motifs de pelage, des cris et des habitudes alimentaires différents des espèces de colobes apparentées du continent. Ne pouvant s'échapper et côtoyant l'humain ce primate pourrait presqu'être considéré comme en captivité.

On y trouve également une grande variété d'oiseaux et un grand nombre de papillons dans les zones rurales.






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