top of page

03. Ta Prohm, temple dans les racines

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 14 mars
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 sept.

Ta Prohm (khmer :"grand-père Brahmā"), originellement appelé Rājavihara ("monastère royal"), est un temple du site d'Angkor au Cambodge, construit entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Les enfants de la jungle s'amuseront à nous accueillir en nous suivant au travers des ruines et en riant avec nos enfants. On nous expliquera que ces enfants abandonnés ou orphelins vivent dans les ruines et sont nourris par les moines. Plusieurs groupes existent au travers la cité archéologique. Triste réalité depuis les Khmers rouges.

ree







Le temple est appelé le « Temple de Tomb Raider » en raison de sa représentation dans le film Lara Croft : Tomb Raider (2001). Le temple a été construit sans mortier et, après son abandon, des arbres ont pris racine dans les pierres détachées. Les arbres poussant hors des ruines et les environs de la jungle en ont fait l'un des temples les plus populaires auprès des visiteurs de la région.

ree







Le Temple Ta Prohm, niché dans le complexe monumental d'Angkor au Cambodge, est l’un des sites les plus remarquables pour les amateurs d’histoire et de nature. Contrairement à des temples comme Angkor Wat, qui sont bien restaurés, Ta Prohm se distingue par son état presque sauvage, où la jungle a envahi les structures antiques, créant une symbiose unique entre la pierre et les arbres.

ree







Au fil des siècles, le temple Ta Prohm a traversé de nombreux bouleversements historiques. À la fin du XIIIe siècle, les invasions des Birmans et des Thaïlandais causèrent des dommages considérables au site et entraînèrent le pillage de nombreux trésors qu'il abritait. Comme beaucoup d'autres temples d'Angkor, Ta Prohm fut ensuite abandonné au XVe siècle, avec le déclin de l'Empire khmer. Pendant des siècles, la jungle cambodgienne recouvrit le site, l'entraînant dans l'oubli jusqu'à sa redécouverte par des archéologues français au début du XXe siècle.

ree







Aujourd'hui, bien que le temple principal soit en ruines, on peut encore y voir des traces des emplacements où des diamants étaient autrefois incrustés. La plupart des statues de culte ont disparu, ne laissant que quelques lingas et yonis. Contrairement à d'autres temples restaurés, Ta Prohm a été délibérément laissé dans un état semi-naturel, offrant aux visiteurs une image saisissante de l'interaction entre la nature et les créations humaines, où d'énormes arbres et leurs racines enveloppent les vestiges du temple.








Ce qui rend Ta Prohm si unique, ce sont les arbres Banyan et kapokiers géants qui se dressent fièrement au milieu des ruines. Leurs racines massives s’entrelacent avec les murs de pierre, grimpent sur les toits, et s’enfoncent profondément dans le sol, comme si la jungle avait avalé le temple. Ces arbres, âgés de plus de 600 ans, confèrent au site une atmosphère mystique et intemporelle.

ree







Les arbres majestueux de Ta Prohm n’ont pas été plantés par la main de l’homme. Ils ont poussé naturellement, leurs graines ayant été déposées par des oiseaux transportant des fruits depuis la forêt environnante. Ces graines, tombées sur les toits et les murs du temple, ont germé et donné naissance à des arbres dont les racines s’enroulent autour des pierres. Ces racines, parfois horizontales ou verticales, s’étendent sur des dizaines de mètres, créant un spectacle saisissant où la nature semble fusionner avec l’histoire. Ta Prohm est ainsi devenu un symbole unique de l’équilibre entre l’œuvre humaine et la puissance de la nature.

ree







Orienté vers l’est, comme la plupart des temples khmers, Ta Prohm se distingue par ses galeries interconnectées, ses sanctuaires, ses bibliothèques, ainsi que ses corridors étroits et ses cours ombragées. Ce temple est particulièrement célèbre pour son architecture Bayon et ses reliefs finement sculptés.

ree






Les sculptures en style khmer ancien, représentant des divinités, des motifs floraux et des scènes de la vie quotidienne, ajoutent une dimension artistique au site. Certaines d’entre elles présentent des motifs surprenants, comme une image qui semble représenter un stégosaure, suscitant des débats sur la connaissance des anciens Khmers en paléontologie.

ree





02... retour en arrière ou la suite dans ...04

 
 
 

Commentaires


bottom of page