02. Boston historique, berceau de la liberté
- Le voyageur de l'extrême !

- 20 mars
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Dernière mise à jour : 17 oct.
Boston historique, Berceau de la liberté. La guerre d'indépendance commence en 1775 avec les batailles de Lexington et Concord qui se déroulent à une trentaine de kilomètres de Boston. Le 17 juin 1775 s'engage la bataille de Bunker Hill (Charlestown) qui se solde par la défaite des résistants américains. En 1776, George Washington conquiert Boston, tenue jusqu’ici par les troupes du général britannique William Howe. Pendant cette période, Paul Revere, le fils d’un huguenot (son nom de naissance était Paul Rivoire), fait sa fameuse chevauchée.
Boston est surnommée le berceau de la Liberté et plusieurs de ses sites historiques restent des attractions touristiques populaires à ce jour. La guerre se termine en 1783 par le traité de Versailles et la création des États-Unis. Le Massachusetts devient un État fédéré de l’Union en 1788 et son gouverneur siège à Boston. Il y a des villes dont les pavés résonnent encore des cris du peuple. Boston est de celles-là.
À chaque coin de rue, l’histoire affleure non pas figée dans des musées, mais vivante, vibrante, comme une flamme que les siècles n’ont jamais éteinte. Le Freedom Trail : un fil rouge dans la mémoire. Tout commence par une ligne rouge peinte sur le sol : le Freedom Trail. Long de 4 km, ce chemin traverse le cœur de la ville et relie 16 lieux emblématiques de la Révolution américaine.
En le suivant, on ne marche pas seulement dans les rues de Boston, on marche dans les pas de Samuel Adams, Paul Revere, ou encore John Hancock. À Faneuil Hall, surnommé « le berceau de la liberté », des orateurs révolutionnaires galvanisaient la foule contre les taxes imposées par la couronne britannique. C’est ici que l’idée même d’une nation libre et indépendante a commencé à prendre corps.
Boston Tea Party : le thé de la révolte. Le port de Boston, aujourd’hui paisible, fut le théâtre d’un acte de rébellion devenu mythique : la Boston Tea Party, en 1773. Une nuit d’hiver, des colons déguisés en Mohawks symbole ironique de liberté, jetèrent à l’eau des cargaisons entières de thé en signe de protestation contre la taxe imposée par l’Angleterre. Ce n’était pas un simple acte de vandalisme : c’était le début d’une guerre d’indépendance. L’un de ces instants où l’histoire bascule.
Paul Revere, cavalier de la nuit. À North End, quartier au charme européen, les ruelles étroites cachent la maison de Paul Revere, célèbre pour sa chevauchée nocturne du 18 avril 1775. Ce soir-là, il alerta les miliciens de l’arrivée des troupes britanniques, prononçant les mots devenus légendaires : "The British are coming!"
La cloche de l’église Old North Church, où deux lanternes furent suspendues en signal, résonne encore dans l’imaginaire américain. La ville des premières fois. Boston est aussi la ville des premières fois : Première école publique (Boston Latin School, 1635). Première université d’Amérique (Harvard 1636). Premier métro des États-Unis (1897).
Mais plus que ces jalons historiques, c’est l’idée de liberté, de débat, de démocratie participative qui définit l’âme de Boston. Boston, le souffle fondateur. Visiter Boston, c’est entrer dans le laboratoire de la liberté américaine. Ce n’est pas une ville-musée figée dans le passé, mais un cœur battant, où les idées de justice, de résistance et d’indépendance continuent d’inspirer. Ici, l’Histoire n’est pas un souvenir.Elle est un serment.




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