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16. Cobá, grand réseau de chaussées en pierre de l'ancien monde

  • Writer: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • Mar 8
  • 2 min read

Updated: Sep 2


Cobá, la cité jungle des anciens Mayas

Nichée au cœur d’une jungle dense et mystérieuse du Quintana Roo, Cobá est une ancienne cité maya fascinante, encore partiellement ensevelie sous la végétation. Moins connue que Chichén Itzá ou Tulum, Cobá dégage une énergie sauvage, authentique, comme si la jungle avait voulu protéger les secrets de ses bâtisseurs. Son nom signifie en maya « eaux troubles », en référence aux deux lagunes qui bordent le site.

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Une cité tentaculaire perdue dans la forêt. Cobá fut l’une des plus vastes cités mayas de l’époque classique (VIe–IXe siècles). À son apogée, elle comptait jusqu’à 50 000 habitants et s’étendait sur plus de 70 km². Son urbanisme unique repose sur un réseau impressionnant de chemins surélevés, appelés sacbeob (singulier sacbé) :

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Plus de 50 sacbeob identifiés ; Le plus long relie Cobá à Yaxuná, à 100 km de là, non loin de Chichén Itzá ; Ces routes blanches étaient pavées, rectilignes, et témoignent d’un système de communication sophistiqué.

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Nohoch Mul, la plus haute pyramide du Yucatán. Le cœur du site est dominé par Nohoch Mul, « grande colline » en maya : Hauteur : environ 42 mètres, ce qui en fait la plus haute pyramide de la péninsule du Yucatán ; Jusqu’à récemment, on pouvait encore grimper à son sommet, offrant une vue vertigineuse sur la canopée et une sensation d’éternité. Bien que l’accès soit désormais limité ou interdit pour des raisons de préservation, Nohoch Mul incarne le pouvoir spirituel et politique de la cité.

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Cité tournée vers le ciel et l’horizon. Cobá est un centre cérémoniel, mais aussi un nœud commercial stratégique. Sa position entre lagunes, jungle et routes en fait une plateforme d’échanges avec d’autres puissantes cités mayas. Les archéologues y ont découvert :

Des autels sacrificiels et des stèles sculptées, certaines encore lisibles ; Des jeux de balle, illustrant le rôle rituel du sport dans la société maya ; Des inscriptions hiéroglyphiques mentionnant des reines, comme la "Femme Serpent", preuve que le pouvoir féminin existait dans l’élite de Cobá.

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Une rivale de Chichén Itzá. Cobá a longtemps été une grande puissance du nord du Yucatán, avant d’être peu à peu supplantée par Chichén Itzá aux alentours du Xe siècle. Des conflits entre les deux cités ont probablement marqué le déclin de Cobá, mais elle resta habitée jusqu’à l’arrivée des Espagnols.

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Une expérience sensorielle unique. Contrairement à d’autres sites plus "défrichés", Cobá offre une immersion totale dans la nature : On y marche (ou pédale à vélo) entre les arbres, les chants d’oiseaux tropicaux et les cris lointains de singes hurleurs ; Chaque structure semble surgir à moitié engloutie, comme un souvenir enfoui ; La lumière filtre entre les feuilles, créant une atmosphère mystique et apaisante.

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Cobá, mémoire d’un monde englouti. Cobá, c’est une cité silencieuse et vibrante, une métropole oubliée que la forêt n’a jamais vraiment rendue. C’est le témoignage d’un peuple ingénieux, de routes qui relient l’invisible, et d’une civilisation qui savait écouter les pierres, les étoiles, et les dieux de la pluie.

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