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07. Baie des cochons, 1961 crise des missiles

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 15 mars
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 oct.



Elle vise à faire débarquer à Cuba, le 17 avril 1961, environ mille quatre cents exilés cubains recrutés et entraînés aux États-Unis par la CIA. L'objectif est de renverser le nouveau gouvernement cubain établi par Fidel Castro, qui mène une politique économique défavorable aux intérêts américains et se rapproche de l'URSS. L'opération est un échec complet et les prémices d'une grave et profonde dissension entre la présidence et les services secrets américains.

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Baie des Cochons, 1961, Entre mémoire et marécages. Playa Girón, Province de Matanzas, Cuba. Contexte historique, Le souffle de la guerre froide. En avril 1961, un groupe de 1 400 exilés cubains entraînés par la CIA tente de débarquer à Playa Girón, dans la Baie des Cochons, pour renverser le régime de Fidel Castro fraîchement installé (1959). Mais l’invasion tourne à l’échec : en moins de 72 heures, les forces révolutionnaires repoussent les assaillants.

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Cuba affirme alors sa souveraineté face aux États-Unis. Cet événement précède la crise des missiles de 1962, lorsque l’URSS installe des missiles nucléaires sur l’île, provoquant un bras de fer avec les États-Unis et menaçant la planète d’une guerre nucléaire. “Ici, l’histoire mondiale a failli basculer.”







Playa Girón, Le sable de la mémoire. Arrivée à Playa Girón, paisible station balnéaire bordée de récifs coralliens et de mangroves. Le contraste est frappant : le calme de la plage aujourd’hui ne laisse rien deviner du chaos d’avril 1961. Visite du musée Playa Girón, petit mais intense : Uniformes, photos d’époque, restes d’avions et de tanks. Récits poignants des jeunes soldats cubains tombés pour défendre la révolution. Propagande d’époque : slogans, affiches, lettres de Fidel.

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Un guide me raconte, passionné : “Ici, c’est le lieu où Cuba a dit NON à l’intervention étrangère. Un tournant.” La tension nucléaire, souvenirs de 1962. En chemin vers Playa Larga, je discute avec un ancien instituteur à la retraite. Il me raconte la peur de 1962 : “On nous apprenait à nous cacher sous les tables à l’école. On savait que les missiles étaient là, pas loin.”

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Je comprends alors que la Baie des Cochons est l’antichambre de la crise des missiles. L’échec américain en 1961 pousse Cuba à chercher protection… auprès de l’URSS. Quelques mois plus tard, les missiles soviétiques sont installés secrètement à Cuba. En octobre 1962, pendant 13 jours, le monde est au bord de l’apocalypse nucléaire. Baie des Cochons → Crise des missiles → Équilibre de la terreur.

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Nature et résilience. Aujourd’hui, la Baie des Cochons est redevenue un sanctuaire naturel. Je plonge à Punta Perdiz et explore les coraux multicolores, entouré de poissons tropicaux. Le paradoxe est fort : ce lieu de guerre passée est maintenant un havre de paix. “Même les récifs semblent vouloir effacer les cicatrices.” En longeant la côte, les panneaux révolutionnaires restent présents, avec les visages de Fidel, Che et Camilo. La mémoire reste vivante, presque sacrée.

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Un lieu, deux visages. La Baie des Cochons est un territoire unique où l’histoire et la nature se croisent, où les traces d’un passé tendu sont encore visibles, mais doucement recouvertes par le silence des vagues et la force du vivant. “Ce n’est pas juste une plage. C’est un chapitre du monde, écrit sur le sable.”







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