33. Goa, Plage isolite au bout du monde
- Le voyageur de l'extrême !

- 14 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 sept.
L'aventure dans cet immense pays tire à sa fin et c'est le temps de prendre des vacances à l'intérieur de ce périple bourré d'épreuves et de découvertes. Nous prenons la route de Goa, plage immense perdue au bout du monde ! Le tourisme est la principale source de revenues de Goa. Nous arriverons d'abord à Panaji.

Des touristes du monde entier viennent se prélasser sur les plages ensoleillées. Bien que très loin et très isolé, Les Indiens séjournent également à Goa pour échapper aux chaleurs de l'été et au froid hivernal. Le festival de Full Moon Party sur les plages sont l'un des plus important rassemblement de culture et de musique trance. La trance psychédélique est née dans cette région de l'Inde à la fin des années 1980, début des années 1990 lorsque, l'époque ayant changé, les guitares furent délaissées par les néo-hippies au profit des synthés.

Mais nous sommes en famille et c'est la tranquillité que nous recherchons alors c'est l'autre Goa que nous cherchons. Pas celui des fêtards, pas celui des paillotes à touristes. Le vrai. Celui qu’on murmure au marché entre deux mangues trop mûres. Un homme m’a parlé d’une plage sans nom, tout au sud. Une crique sauvage, hors du temps. Pas sur la carte.

« Si tu veux voir le vrai Goa… va plus bas, là où même Google Maps hésite. »
À partir de Panaji nous avons pris la direction sud et avalé des kilomètres de piste rouge, croisé des vaches plus zen que des moines bouddhistes, et traversé des rizières où le ciel se mire dans l’eau.

Si vous décidez un jour d'y aller… Ne cherchez pas trop. Ne suivez pas les pancartes. Écoute le bruit des palmiers. Demande au vendeur de chai le plus fatigué votre chemin. Et quand vous penserez être perdu… vous y serez presque.

Une plage se dévoile doucement, à la sortie d’une jungle ébouriffée pleine de petites boutiques. Presque pas de bruit. Pas une chaise longue. Juste le roulis des vagues, et des vieux bateaux en bois couchés dans le sable, comme des chiens fatigués.

La plage n’a pas de nom, mais elle a une mémoire. Elle garde les pas de ceux qui cherchent, et offre la paix à ceux qui cessent de chercher. Les locaux l’appellent Palolem Beach, ou parfois même “la plage sans nom”. Pas de réseau. Pas d’électricité. Mais une lumière dorée, douce comme du curcuma. On y trouvera un petit chez nous pour quelques semaines loin de tout et près de rien !

Ce petit paradis fera l'affaire !






















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