04. Quartier Arménien de la vieille ville de Jérusalem
- Le voyageur de l'extrême !
- 16 mars
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Dernière mise à jour : il y a 6 jours
Quelque 2 200 Arméniens vivent dans le quartier arménien de la vieille ville de Jérusalem qui occupe un sixième de la superficie de celle-ci, avec son célèbre monastère et sa cathédrale Saint-Jacques. Le quartier abrite l'église Saint-Maron, le monastère gréco-orthodoxe Saint-Georges, le monastère syriaque orthodoxe Saint-Marc et les ruines d'une église originellement construite par les croisés, Saint-Thomas.

Le premier exemple connu d’Arméniens venus près de Jérusalem date de -95, sous le règne de Tigrane II, roi d’Arménie, qui conquit des territoires allant de l’Arménie à Jérusalem. C’est à cette période que les échanges ont commencé. Des communautés juives s’installent dans ce pays lointain, pendant que des Arméniens découvrent les terres environnant Jérusalem.

En 70, après la destruction de Jérusalem, les Romains font venir commerçants, artisans, militaires et administrateurs arméniens. C’est aussi à ce moment précis que les apôtres Jude et Barthélemy arrivent en Arménie pour y prêcher. Par la suite, le christianisme se propage à travers le royaume arménien.

En 301, durant le règne de Tiridate IV, l’Arménie devient le premier État chrétien. Durant cette période, des pèlerins émigrent déjà vers Jérusalem et, en 313, l’édit de Constantin tolère le christianisme dans l’Empire romain, ce qui facilite l’établissement à Jérusalem des chrétiens arméniens. En 326, l’impératrice Hélène se rend à Jérusalem pour y restaurer les lieux saints chrétiens. On y construit au même moment le Saint-Sépulcre, le lieu même ou la garde du tombeaux du Christ y est disputé avec les chrétiens.

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