17. Sulfur Mountain, royaume des capricornes
- Le voyageur de l'extrême !
- 25 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 août
Sulphur Mountain, Royaume des capricornes
Dans les hauteurs du parc national de Banff dans les montagnes Rocheuses canadiennes, Sulphur Mountain veille sur la vallée de la Bow comme un vieux sage. Recouverte d’épicéas, couronnée de roches nues et balayée par les vents, elle offre bien plus qu’un panorama : elle est le royaume suspendu des capricornes, ces acrobates de l’altitude.
Une montagne chargée de soufre et d’histoire
Baptisée “Sulphur Mountain” pour ses sources chaudes riches en minéraux sulfureux, elle a vu naître en 1885 le premier parc national du Canada. Aujourd’hui encore, les Banff Upper Hot Springs bouillonnent à son pied, comme une offrande de la montagne à ceux qui l’approchent.
On y accède par le Sulphur Mountain Gondola, qui vous dépose en haut d’une crête vertigineuse, face à une mer de sommets. Un sentier suspendu vous mène à une ancienne station météo, comme si vous marchiez sur la colonne vertébrale des Rocheuses.
Les capricornes, seigneurs des falaises
Mais la vraie majesté de Sulphur Mountain, ce sont ses capricornes. Ces chèvres de montagne aux cornes recourbées vivent là-haut, sur les pentes abruptes où seul le vent ose passer.
Ils avancent d’un pas sûr sur les rochers escarpés, défiant le vide, en équilibre sur l’impossible. Leur pelage épais et leur calme olympien inspirent le respect : ce sont les vrais maîtres de la montagne.
Parfois, au détour du sentier, ils apparaissent, immobiles, vous observant comme s’ils vous jaugeaient… avant de reprendre leur ascension vers le silence.
Une vue royale sur les Rocheuses
Depuis le sommet, le regard embrasse : la vallée de Banff, le mont Rundle, le mont Cascade et les méandres scintillants de la rivière Bow. À l’aube ou au crépuscule, les ombres s’étirent sur les flancs de la montagne, et le vent porte le silence brut des hauteurs. Sulphur Mountain n’est pas une simple montagne : c’est un trône de pierre, gardé par les capricornes, où la nature parle en murmures d’altitude.
Commentaires