14. Revelstoke, porte des glaciers
- Le voyageur de l'extrême !

- 28 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 août
Revelstoke, porte des glaciers
En provenance de Vancouver, Revelstoke est la porte des glaciers. Par ici on accède aux mers de glace et à la Promenade des Glaciers (Icefield Parkway). Niché entre les parois abruptes des montagnes Selkirk et Monashee, Revelstoke est un carrefour oublié du monde pressé. Ici, le ciel touche les cimes, les vallées retiennent le silence, et les glaciers veillent en hauteur, immenses, immobiles, éternels.

Une ville bâtie sur la neige et la roche
Fondée à l’origine comme poste ferroviaire stratégique du Canadian Pacific Railway, Revelstoke a vu passer ouvriers, explorateurs, puis skieurs, grimpeurs et rêveurs. Aujourd’hui encore, elle garde son caractère farouche et montagneux, mélange de bois, de pierre et d’histoires gravées dans le granit.

C’est aussi ici que les chutes de neige sont parmi les plus abondantes du continent — jusqu’à 15 mètres par an sur les hauteurs ! Un paradis pour les amateurs de ski et de poudreuse.

Porte d’entrée du Parc national des Glaciers
À quelques minutes du centre-ville commence l’un des joyaux naturels du Canada : le Parc national des Glaciers. Ses vallées glaciaires, ses forêts humides, ses hautes routes sinueuses et ses parois verticales sont un paradis pour les randonneurs, photographes et alpinistes. Le col Rogers, au cœur du parc, est un lieu emblématique de l’histoire ferroviaire et alpine du pays.

En l’empruntant, on entre dans le territoire des neiges éternelles. Un terrain d’aventure grandeur nature. Revelstoke, c’est aussi : des sentiers suspendus au bord du vide, des glaciers accessibles à pied ou en hélicoptère, une culture montagnarde authentique, où chaque café est fréquenté par des guides, des grimpeurs, des artistes de passage. En été, les précipices verts succèdent aux neiges fondantes, et les marmottes sifflent entre les épinettes. En hiver, le manteau blanc recouvre tout sauf la verticalité.

Revelstoke, c’est la porte ouverte sur les neiges éternelles. Un seuil vers les hautes solitudes, là où la nature commande encore.























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