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01. Il était une fois Gastown !

  • Photo du rédacteur: Le voyageur de l'extrême !
    Le voyageur de l'extrême !
  • 13 mars
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 31 août


La naissance de Vancouver

Il était une fois, sur la côte sauvage du Pacifique, un lieu où les forêts anciennes touchaient presque la mer, et où la brume salée enveloppait les rives du Burrard Inlet. C’est là, au cœur de ce territoire traditionnellement habité par les nations autochtones Squamish, Mu

squeam et Tsleil-Waututh, qu’allait naître une ville : Vancouver.

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Photographie d'époque de la ''Hasting Mills'' prise en 1890 sur ''Water Street'' (copyright: Dominion Photo E.G.G.07)






Mais avant que les gratte-ciel n’effleurent le ciel, avant les rues bondées et les ports marchands, il y avait un quartier, un simple regroupement de bâtisses de bois : Gastown. Un endroit ou une légende est née...la ''steam clock'' !

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La légende de Gassy Jack

L’histoire commence en 1867 avec un personnage haut en couleur : John "Gassy Jack" Deighton, un marin britannique devenu tenancier de bar. Son surnom "Gassy" ne vient pas de ce que vous croyez, mais de son amour pour les longues histoires et les discours sans fin.

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Un jour, Gassy Jack débarqua avec un tonneau de whisky et une idée. Il convainquit les travailleurs du moulin à bois ''Hastings Mills'' de l’aider à construire un bar, promettant une généreuse ration d’alcool en échange de leur labeur. En un rien de temps, le Globe Saloon ouvrit ses portes.

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Gastown, De cabanes à cité

Autour du saloon de Gassy Jack, des maisons, boutiques et autres saloons surgirent. Le quartier fut surnommé Gastown, en l’honneur de son fondateur bavard. Le bois affluait, les bateaux accostaient, les rues se traçaient dans la boue. C’était plus qu’un simple établissement : c’était le premier point de rassemblement social de ce qui allait devenir Granville.

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En 1886, la colonie prit officiellement le nom de Vancouver et incorporé comme cité. Grâce à un accord avec la compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique. Ironiquement, quelques mois après sa fondation, un incendie ravagea presque toute la ville naissante. Mais comme souvent dans les histoires de pionniers, la communauté se releva plus forte. Gastown fut rebâti en brique et en pierre, ses ruelles pavées, ses lampadaires à gaz – dont le célèbre Steam Clock d’aujourd’hui perpétue l’ambiance.

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Granville, un quartier vivant

Aujourd’hui, Gastown conserve l’âme de cette époque fondatrice. Ses bâtiments d’époque, ses trottoirs de pierre et son atmosphère unique racontent encore l’histoire de la naissance de Vancouver. C’est un lieu où passé et présent se croisent, où les fantômes de pionniers côtoient artistes, touristes et citadins.

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Granville Street est l’épine dorsale du quartier. De jour comme de nuit, elle vibre d’activité : restaurants, bars, clubs, théâtres, cinémas, petites boutiques et grands magasins s’y côtoient dans une ambiance urbaine et électrique.

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Historiquement connue comme le « Theatre Row » de Vancouver, Granville Street a accueilli de nombreuses salles de spectacles dans les années 1920 à 1960. Aujourd’hui encore, elle conserve ce caractère festif et culturel, particulièrement dans sa portion Granville Entertainment District, très fréquentée les soirs de fin de semaine.

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Le chemin de fer : moteur de croissance

La décision de faire de Vancouver le terminus du chemin de fer transcontinental fut déterminante. Cela permit à la ville de croître rapidement, attirant des immigrants de partout au Canada, d’Europe, de Chine et du Japon. En 1887, le premier train du CP arrive à Vancouver. En quelques décennies, ce port de pêche devient un carrefour économique et culturel majeur de la côte Ouest.

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Une ville en pleine mutation et la naissance du Chinatown

Dès le début du XXe siècle, Vancouver s’étend, intégrant des quartiers comme Mount Pleasant, Kitsilano, et Strathcona. La ville devient multiculturelle, industrielle, portuaire… mais aussi traversée de tensions, notamment raciales et sociales. Des lois discriminatoires, comme la taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois, marquent aussi son histoire. Malgré la taxe d'entrée les chinois construisirent leur quartier bien à eux dans le vieux vancouver.

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La suite dans ...02

 
 
 

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